/R E P R I S E -- Transport interurbain : l'urgence de revoir le modèle d'affaires/
MONTRÉAL, le 16 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Réunis à Montréal, les membres du conseil d'administration de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) ont adopté à l'unanimité une résolution visant à inciter le ministre des Transports du Québec à accélérer les négociations avec les entreprises de transport interurbain afin de s'entendre rapidement sur une offre adéquate de services dans les régions du Québec.
« Le transport interurbain des personnes et des colis par autobus est en situation de grande précarité. Les régions du Québec, dont la circulation interurbaine est assurée prioritairement par les autobus, commencent déjà à écoper directement d'une fermeture de ce service » affirme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Ce transport prend appui sur des entreprises privées qui doivent générer un profit. Mais le modèle d'affaires appliqué jusqu'ici n'est plus viable et il doit être revu rapidement, pour que cela n'entraîne pas l'arrêt des activités, comme cela est arrivé dans les provinces maritimes. En fait, l'achalandage sur les principaux axes de transport, qui permettait de financer les opérations dans les corridors moins fréquentés, a baissé significativement au cours des dernières années à cause de la concurrence du covoiturage et du train, qui bénéficie en plus de soutien du gouvernement fédéral. Certains transporteurs peinent à maintenir un service qui est rendu globalement déficitaire.
La FCCQ rappelle qu'il n'existe aucune alternative réaliste à l'implication d'une entreprise privée dans le transport interurbain au Québec, car aucun organisme public ne serait susceptible de prendre la relève. Le maintien d'un service de qualité passe inévitablement par une entreprise privée qui agit comme leader et qui cherche des complémentarités avec d'autres organisations de transport régional ou local. Ces entreprises leaders doivent bénéficier d'un environnement réglementaire concurrentiel et travailler dans des conditions qui les rendent performantes et leur assurent un profit raisonnable.
La FCCQ a d'ailleurs fait valoir que le recours au secteur privé pour la prestation de certains services pouvait générer d'importantes économies pour l'État québécois. « Compte tenu de leur solide expertise et du contexte budgétaire actuel, le privé doit absolument faire partie de la solution » de poursuivre, Mme Bertrand.
Des entreprises de transport ont soumis au ministère et à la Commission des Transports leurs propositions pour revoir l'actuel modèle d'affaires de façon à préserver l'essentiel du système de transport interurbain au Québec. La FCCQ insiste pour que les interlocuteurs régionaux soient aussi informés de ces pourparlers afin qu'ils puissent, le cas échéant, offrir un service de transport complémentaire dans des arrangements mutuellement avantageux.
« La stabilité économique des régions dépend aussi d'un service de transport interurbain continu des personnes et des colis : son arrêt serait grandement préjudiciable pour leur développement » de conclure, Mme Bertrand.
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SOURCE : Fédération des chambres de commerce du Québec
Camilla Sironi, Conseillère aux communications, Fédération des chambres de commerce du Québec, Tél. : 514 844-9571 p. 3227, Cell : 514 647-4745, [email protected]
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