/R E P R I S E -- Un mandat de lock-out est accordé à l'Association de la construction du Québec/
MONTRÉAL, le 4 juin 2013 /CNW Telbec/ - L'Association de la construction du Québec (ACQ) a reçu un mandat de lock-out par les entrepreneurs des secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I) qui se sont prononcés en faveur d'un tel moyen à 95% dans le secteur institutionnel-commercial et 97% dans le secteur industriel; celui-ci pourra être utilisé au moment opportun si la situation devait l'exiger.
Le mandat de grève ayant déjà été accordé aux syndicats avant même le début de la négociation, il devenait nécessaire pour l'ACQ de se doter d'un outil de réparation prévu dans la loi pour contrer les débordements et abus qui pourraient survenir lors de l'exercice de moyens de pression syndicaux.
Lors d'une tournée d'information et de consultation qui a eu lieu du 15 mai au 3 juin 2013, l'ACQ a rencontré les entrepreneurs dans les régions de Laval, Laurentides, Outaouais, Estrie, Mauricie/Bois-Francs, Québec, Bas-SaintLaurent/Gaspésie,Montérégie, Montréal, Saguenay/Lac-Saint-Jean et Côte-Nord. Tous les employeurs ayant déclaré des heures à la CCQ dans les secteurs IC/I au cours des 15 derniers mois ont eu la possibilité de voter.
À titre de partenaire économique des donneurs d'ouvrage, l'ACQ est bien consciente des conséquences d'un arrêt de travail sur les chantiers et une entente raisonnable demeure son premier choix; elle entend donc déclarer un lock-out seulement si la sécurité des travailleurs, la sécurité des installations et des bâtiments des donneurs d'ouvrage et la sécurité des entreprises de construction sont menacées.
Rappelons que par le passé, l'ACQ a signé 12 conventions collectives en assurant la paix sur les chantiers, sans grève ni lock-out, ce qu'elle entend faire une fois de plus. L'ACQ estime que ce cinquième mandat de lock-out qu'elle vient d'obtenir lui permettra de convaincre l'Alliance syndicale de la volonté réelle des employeurs d'améliorer la productivité de l'industrie et de rationaliser ainsi la facture des clients.
Le 8 mai, l'Alliance syndicale a provoqué la rupture de la négociation à la table des secteurs IC/I en déposant une proposition finale. Le 31 mai, après plus de 16 séances de négociation, l'Alliance a maintenu 70 des 90 demandes qu'elle avait déposées au début des rencontres. Des demandes coûteuses tant au niveau monétaire (± 20 %) qu'au niveau du fardeau administratif pour les entreprises.
La négociation se poursuit les 5, 6, 7 juin prochains
« Puisqu'un règlement ne pourra avoir lieu qu'en présence de négociateurs mandatés, l'ACQ interpelle les leaders syndicaux afin qu'ils se présentent à la table de négociation dès ce mercredi. Elle en appelle au réalisme quant au nombre de demandes syndicales qui sont encore sur la table et leurs conséquences sur la facture du client », a conclu Mme Lyne Marcoux, négociatrice en chef pour l'ACQ.
À propos de l'ACQ
Par le biais de ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente plus de 16 000 entreprises qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, travaillant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 60 % des 158 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2013. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Pour en savoir plus sur l'ACQ : www.acq.org
SOURCE : Association de la construction du Québec
Éric Côté
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