Radio-Canada : Une voix forte qui réclame une reddition des comptes du gouvernement subit de l'intimidation English
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Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier04 avr, 2012, 15:42 ET
OTTAWA, le 4 avril 2012 /CNW/ - Avec 650 emplois coupés à Radio-Canada, le plus grand syndicat des médias au Canada s'inquiète de l'érosion de la qualité du journalisme. « Est-ce que la qualité du journalisme sera affectée, les voix régionales réduites au silence et l'analyse critique bâillonnée? » demande Peter Murdoch, vice-président Médias au Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
« Une voix forte qui réclame une reddition des comptes de la part du gouvernement se fait intimider », a ajouté Peter Murdoch.
« La CBC n'est pas l'affaire des F-35 qui a mal tourné. C'est tout le contraire. Cette société existe pour servir le public, et elle reçoit un vaste appui de partout au pays. Forcer son démantèlement par un retrait vindicatif de ses ressources est abject et contraire au caractère canadien et à l'histoire des conservateurs. »
Peter Murdoch dit que c'est le premier ministre conservateur R.B. Bennett qui avait déclaré, en 1932, lors de la création de la CBC : « Je ne peux penser à aucun gouvernement qui agirait de sorte à laisser la radiodiffusion à l'exploitation du secteur privé et à ne pas la réserver à l'usage des gens. »
Peter Murdoch estime que la gravité des compressions devrait mener à la démission du ministre fédéral du Patrimoine, James Moore.
« Les coupes considérables annoncées aujourd'hui indiquent clairement que M. Moore n'a pas de pouvoir au cabinet pour dissuader ses collègues de droite de leurs intentions de miner la culture et la radiodiffusion publique. »
« En mai dernier, M. Moore avait déclaré aux Canadiens que le gouvernement 'maintiendrait ou augmenterait le soutien à la CBC'. C'est sans doute la clique de Stephen Harper qui a demandé de s'en prendre aux finances de la CBC. »
Peter Murdoch 905-516-5720
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