60 pour cent des travailleurs canadiens se préparent à de nouveaux changements.
MONTRÉAL, le 10 juin 2021 /CNW Telbec/ - Alors que les Canadiens traversent la troisième vague de la COVID-19, Randstad Canada - un chef de file de l'industrie des services RH - a sondé les travailleurs canadiens pour comprendre leurs expériences de travail pendant la pandémie et leurs attentes pour le milieu de travail post-pandémique.1 La majorité d'entre eux (60 %) s'attendent à plus de changements, en plus d'un plus grand soutien de la part des gestionnaires, et à une plus grande flexibilité quant au lieu et au moment où ils travaillent. Dans le même temps, les organisations n'accordent pas la même importance à la culture, aux valeurs et à la formation - ce qui pourrait rendre difficile l'attraction et la rétention des meilleurs talents dans les années à venir.
Travail à distance 2.0
Pour de nombreuses organisations canadiennes, le travail à distance et les horaires flexibles sont devenus une réalité du jour au lendemain. Aujourd'hui, ils constituent la « nouvelle normalité » et, de plus en plus, une attente de la part des chercheurs d'emploi. Lorsqu'on a demandé aux répondants de classer les trois principaux critères d'un environnement de travail à distance réussi, 45 % ont cité les horaires flexibles, suivis de près par les gestionnaires qui font confiance et écoutent (44 %) et l'équipement adéquat (39 %).
Deux personnes sur dix (20 %) affirment que leur organisation mettra en place des horaires flexibles, ce chiffre passant à un sur trois (32 %) chez les gestionnaires. Les différences régionales sont importantes : 26 % des travailleurs de l'Ontario et de la Colombie-Britannique s'attendent à ce que l'horaire flexible soit adopté, tandis que ceux du Québec (14 %) et de l'Alberta (12 %) considèrent cette éventualité moins probable.
Dans un autre sondage, les Canadiens disent apprécier le travail à distance parce qu'il leur permet de mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée (42 %), d'économiser du temps de transport (26 %) et de mieux contrôler leurs horaires (18 %).2
Bien que la santé mentale ait fait l'objet d'un débat public considérable au cours de la pandémie, seulement 14 % des travailleurs canadiens affirment que leur organisation offre des avantages sociaux améliorés, comme des services de soutien en santé mentale. Alors que seulement 15 % des travailleurs canadiens ont cité les programmes de bien-être parmi les trois principaux facteurs de réussite du travail à distance, ce chiffre augmente chez les répondants de la génération Z, c'est-à-dire ceux nés entre 1998 et 2003, pour atteindre 28 %.
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1 Sondage Ipsos mené entre le 30 avril et le 4 mai 2021 |
2 Randstad Canada, résultats du sondage sur les médias sociaux autour du travail à domicile pendant la COVID-19, réalisé entre le 14 octobre et le 2 novembre 2020. |
Diriger avec empathie et efficacité
Pour la majorité des dirigeants (82 %), la lutte contre la pandémie a imposé un changement de style de direction. Un dirigeant sur trois (34 %) est désormais plus flexible, tandis que plus d'un quart (28 %) dit prendre plus de temps pour s'entretenir individuellement avec les employés et près de 20 % affirment être devenus plus ouverts et plus vulnérables quant à leurs propres expériences et défis.
« Au cours de l'année écoulée, les dirigeants qui ont réussi ont fait preuve d'empathie. Ils ont reconnu et admis les défis de leurs employés, ainsi que les leurs, et en partageant leurs propres expériences, ils ont pu tisser des liens de confiance encore plus solides avec leurs employés », affirme Dominic Lévesque, président de groupe, Randstad Canada. « La pandémie nous a montré qu'un leadership fort, ça passe aussi par l'expression de sa vulnérabilité. »
Les gestionnaires ont aussi rapporté une plus grande efficacité, sous la forme d'une amélioration des processus, (25 %), ainsi qu'une plus grande sensibilisation aux outils dont leurs équipes ont besoin pour bien faire leur travail (20 %).
Un décalage : culture et valeurs dans le milieu de travail post-pandémique
Selon monsieur Lévesque, de nombreuses entreprises ne sont pas prêtes pour le lieu de travail post-pandémie parce qu'elles ont négligé l'importance de la culture et des valeurs au cours de l'année écoulée. « Il y a un réel décalage entre la façon dont les entreprises utilisent la technologie pour rester connectées et leur capacité à faire vivre la culture et les valeurs d'entreprise - le sondage valide ce que nous avons entendu de façon anecdotique de la part des travailleurs canadiens depuis le début de la pandémie. »
La majorité des répondants (61 %) conviennent que la transition vers le travail à distance a considérablement modifié la culture de leur entreprise et près de la moitié (47 %) déclarent qu'il est devenu plus difficile de se rapprocher des valeurs de leur entreprise.
À mesure que les organisations adoptent des modèles de travail hybrides, la cohésion culturelle prendra encore plus d'importance. « La culture n'a rien à voir avec le lieu où les gens travaillent, mais avec la façon dont ils travaillent ensemble, avec ce vers quoi ils tendent collectivement », note Lévesque. « Pour réussir dans ces nouveaux modes de travail, les organisations doivent investir dans la culture organisationnelle et veiller à ce que les travailleurs à distance soient aussi intégrés et inclus que les travailleurs hybrides et les employés de bureau, tout en trouvant des moyens de favoriser l'engagement et le sentiment d'appartenance, peu importe le mode de travail.»
D'autres changements à l'horizon
Les travailleurs semblent convaincus que la COVID-19 aura des répercussions permanentes sur leur environnement de travail : un répondant sur quatre (26 %) s'attend à ce que son entreprise ajoute des mesures et des protections en matière de santé et de sécurité, en plus de celles déjà en place; 16 % s'attendent à ce que les employés disposent de plus d'outils et de ressources informatiques, tandis que 15 % s'attendent à ce que l'espace physique des bureaux soit réduit.
L'écart des compétences : un défi toujours d'actualité
À peine plus d'une personne sur dix (14 pour cent) pense que son organisation offrira davantage de programmes de formation, de perfectionnement ou de recyclage des compétences. Ce faible pourcentage est assez révélateur des investissements consentis par les entreprises. Selon le Conference Board du Canada, pour chaque dollar investi par les entreprises américaines dans l'apprentissage et le développement, leurs homologues canadiennes ne dépensent que 81 cents.3
À propos de Randstad Canada
Randstad Canada est un chef de file de l'industrie des services de ressources humaines et se spécialise dans les solutions de travail flexible. En tant que partenaire de confiance dans l'univers numérique de talents, nous combinons l'expertise et la passion de nos gens avec les technologies RH les plus innovantes pour aider les talents et les organisations à réaliser leur véritable potentiel.
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3 The Conference Board of Canada - https://www.conferenceboard.ca/e-library/abstract.aspx?did=9398 (Accessed October 2020) |
SOURCE Randstad Interim Inc. dba Randstad Canada.
Pour plus d'informations ou pour coordonner une entrevue avec Dominic Lévesque, veuillez communiquer avec Patricia Archambault à [email protected] ou au 514 710-1044.
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