RAPPEL D'ACTIVITÉ - ASSEZ du mépris envers les peuples autochtones
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COORDINATION DU QUEBEC DE LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES16 oct, 2010, 06:00 ET
QUÉBEC, le 16 oct. /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, dans le cadre de la Marche mondiale des femmes, l'activité de la journée pour le droit des femmes autochtones est :
10h à 12h : Rassemblement au 175 rue de L'Espinay, dans le stationnement du Parc Cartier-Brébeuf Il y aura une courte marche animée aux tambours, et une présentation théâtrale suivra pour revisiter l'histoire des premiers contacts jusqu'à aujourd'hui, et discuter avec le premier ministre du Canada, M. Stephen Harper de notre revendication pour que le Canada signe la Déclaration des droits des peuples autochtones de l'Organisation des Nations-Unies.
«Le processus menant à l'adoption de la Déclaration à l'Assemblée générale de l'ONU affirme clairement que les peuples autochtones ne peuvent être privés arbitrairement du droit à l'autodétermination, reconnu en droit international comme un droit universel de tous les peuples. La Déclaration affirme également divers droits tant collectifs qu'individuels concernant notamment les terres, territoires et ressources, qui sont essentiels à l'identité culturelle des peuples autochtones et l'exercice de leurs droits fondamentaux de la personne.…la Déclaration affirme le droit à l'égalité et à la non-discrimination et demande aux États d'instaurer des mesures pour veiller à ce que les femmes et les enfants autochtones soient pleinement protégés contre toutes formes de violence. La Déclaration est donc particulièrement importante à cet égard en établissant des standards minimums de respect des droits collectifs et libertés individuelles des peuples autochtones, et plus particulièrement des femmes et enfants autochtones étant principalement touchés par les questions de violence familiale. La Déclaration ne crée pas de nouveaux droits.» (http://www.ffq.qc.ca/2010/07/pour-le-respect-des-droits-des-peuples-autochtones/)
Rappelons que seulement deux pays membres de l'ONU refusent toujours de signer cette déclaration, les États-Unis et le Canada. Le gouvernement canadien se dit prêt à signer la Déclaration mais dans les limites de la Constitution et des lois nationales. Comme beaucoup de ces lois, dont la Loi sur les Indiens, vont à l'encontre de plusieurs articles de la Déclaration des droits des peuples autochtones, il serait donc impossible de la mettre en application. C'est pourquoi nous revendiquons sa signature sans réserve.
Les porte-parole :
Caroline Tremblay et Danielle-Pénélope Guay
Renseignements:
Caroline Tremblay au 581-999-2054
Pénélope Guay au 418-803-3373
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