Pourquoi tenir compte du présent avis
OTTAWA, le 1er juin 2015 /CNW/ - Le temps chaud est arrivé, et il est important de vous protéger contre les piqûres de moustiques. Les piqûres sont non seulement désagréables, mais le moustique (aussi appelé maringouin) qui vous pique peut aussi vous transmettre le virus du Nil occidental.
Même si la probabilité de contracter le virus du Nil occidental est généralement faible, ce risque existe toujours. Voici des mesures simples, mais efficaces, que vous pouvez prendre pour réduire ce risque.
Pendant que vous vous préparez à passer du temps à l'extérieur, renseignez-vous sur l'infection à virus du Nil occidental et sur la façon de la prévenir.
Comment le virus du Nil s'attrape-t-il?
Le virus du Nil occidental est principalement transmis aux humains par la piqûre d'un moustique infecté. Il peut toucher tous les groupes d'âge.
Risque pour les Canadiens
Le nombre de moustiques infectés par le virus du Nil occidental est relativement peu élevé. Le risque d'infection est donc généralement faible pour la plupart des Canadiens.
Le risque d'infection peut varier d'une année à l'autre. En général, le risque est maximal pendant les chauds mois d'été qui constituent la « saison du moustique ». Au Canada, cette période peut commencer aussi tôt que la mi-avril et s'étendre jusqu'au premier gel à la fin de septembre ou en octobre. La majorité des humains infectés le sont entre juillet et le début de septembre.
Des cas humains d'infection au virus du Nil occidental ont été signalés dans des régions de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario et du Québec. Si vous prévoyez voyager et passer du temps à l'extérieur dans ces régions ou ailleurs au Canada, n'oubliez pas de vous protéger contre les piqûres de moustiques.
Des cas d'infection chez l'humain ont aussi été signalés au Yukon, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse. Tous ces cas étaient toutefois associés à des voyages hors de ces provinces et territoires.
Symptômes
La majorité des personnes infectées par le virus du Nil occidental (environ 70-80 % des cas) n'ont pas de symptômes et ne se sentent pas malades. La plupart des autres ont des symptômes bénins qui apparaissent de deux à quinze jours après l'infection.
Voici des exemples de symptômes bénins :
- fièvre;
- mal de tête;
- douleurs musculaires;
- éruption cutanée bénigne;
- ganglions lymphatiques enflés.
Même si toute personne infectée par le virus du Nil occidental peut être à risque de développer des symptômes et des effets sur la santé plus graves, comme une méningite ou une encéphalite, les personnes âgées de 50 ans et plus et les personnes vivant avec des problèmes de santé sous-jacents ou ayant un système immunitaire affaibli sont plus à risque. Moins de 1 % des personnes infectées par le virus développent des effets sur la santé et des symptômes graves.
Voici certains des symptômes des cas graves.
- Apparition soudaine d'un violent mal de tête
- Fièvre élevée
- Raideur au cou
- Nausées
- Difficulté à avaler
- Vomissements
- Somnolence
- Confusion
- Perte de connaissance
- Manque de coordination
- Faiblesse musculaire
- Paralysie
Certains patients gravement malades pourraient ressentir divers effets sur leur santé dans les mois, voire les années, suivant leur maladie.
Consultez immédiatement un professionnel de la santé si vous avez l'un de ces symptômes.
Traitement
Il n'existe pas de traitement précis ni de vaccin contre le virus du Nil occidental.
Dans les cas graves, des traitements de soutien (p. ex. soluté par voie intraveineuse, apport d'une assistance respiratoire et prévention des infections secondaires) sont utilisés. Ces traitements pourraient devoir être administrés dans un milieu hospitalier ou par du personnel infirmier.
Comment se protéger
Les Canadiens sont invités à passer du temps à l'extérieur et à faire de l'activité physique. Vous pouvez vous protéger contre les piqûres de moustiques et réduire votre risque de contracter le virus du Nil occidental en prenant les mesures qui suivent.
- Utilisez un insectifuge contenant du DEET*, de l'icaridine** ou d'autres ingrédients homologués. (Lisez et suivez toujours les directives d'emploi sur l'emballage de l'insectifuge, surtout si vous l'utilisez sur de jeunes enfants.)
- Portez des vêtements de couleur claire, un chandail à manches longues et un pantalon long.
- Veillez à ce que les portes moustiquaires et les moustiquaires des fenêtres soient en bon état pour protéger votre domicile contre les moustiques.
- Videz régulièrement les points d'eau stagnante (p. ex. pots de fleurs, gouttières, bols d'eau pour animaux et bains d'oiseaux) autour de votre domicile et de vos biens, car l'eau stagnante sert de site de reproduction pour les moustiques.
*Le DEET est utilisé en toute sécurité en Amérique du Nord depuis plus de 55 ans. Les insectifuges contenant du DEET sont sûrs quand ils sont utilisés conformément aux directives d'emploi.
**En 2012, Santé Canada a homologué l'icaridine (aussi appelée picaridine). Quand elle est utilisée conformément aux directives d'emploi, l'icaridine est un insectifuge sûr et efficace contre certains organismes nuisibles, comme les moustiques et les tiques.
Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada
L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec des partenaires provinciaux et territoriaux, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada, les fournisseurs de sang du Canada (Société canadienne du sang et Héma‑Québec), le Réseau canadien de la santé de la faune et l'Agence canadienne d'inspection des aliments sur un certain nombre de fronts pour lutter contre le virus du Nil occidental, notamment :
- coordonner une surveillance nationale chaque semaine pendant la saison du virus du Nil occidental;
- élaborer et mettre à jour les lignes directrices destinées aux professionnels de la santé;
- renseigner le public sur la protection contre le virus;
- fournir de l'information sur le virus du Nil occidental aux professionnels de la santé;
- échanger des connaissances canadiennes sur le virus du Nil occidental avec des partenaires internationaux, et surveiller les modifications épidémiologiques relatives à l'infection à l'échelle mondiale.
Renseignements supplémentaires
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Personne-ressource pour les médias : Agence de la santé publique du Canada, Relations avec les médias, 613-957-2983
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