Santé et services sociaux : faire mieux pour répondre aux besoins des personnes vulnérables
QUÉBEC, le 29 nov. 2018 /CNW Telbec/ - À l'occasion du dépôt de son rapport annuel 2017-2018 aujourd'hui à l'Assemblée nationale, la protectrice du citoyen, Marie Rinfret, s'est montrée préoccupée par le fait que le principal motif fondé de plaintes et de signalements en matière de santé et de services sociaux demeure, encore cette année, les lacunes dans la qualité des services. Elle déplore particulièrement les failles dans les services aux personnes âgées ou handicapées vivant en CHSLD : « Dans plusieurs établissements, le personnel peine à suffire à la tâche. Il en résulte que des services comme les bains et les soins d'hygiène buccale sont reportés. Il va sans dire que cela cause d'importants préjudices à des personnes très vulnérables ».
Parmi les autres lacunes constatées concernant le réseau de la santé et des services sociaux :
- Difficultés d'accès aux services d'hébergement pour les personnes handicapées avec des besoins complexes : les ressources d'hébergement ne disposent pas toujours des équipements adaptés ni du personnel en nombre suffisant pour répondre aux besoins de ces personnes.
- Bris dans les services en réadaptation pour les enfants qui entrent à l'école : des enfants avec des besoins particuliers se trouvent laissés pour compte du fait que le ministère de la Santé et des Services sociaux et les commissions scolaires se renvoient la balle.
- Identité culturelle des enfants des Premières Nations : les plans d'intervention des centres jeunesse ne sont pas toujours adaptés à la réalité des communautés autochtones.
- Inscription auprès d'un médecin de famille : les règles qui régissent l'enregistrement au guichet pour s'inscrire auprès d'un médecin de famille ne sont pas appliquées uniformément d'une région à l'autre et la priorité accordée aux personnes est parfois inadéquate.
- Mesures de contention : le personnel infirmier y a parfois recours trop rapidement pour contrer des troubles de comportement et d'agressivité.
En matière de santé et de services sociaux, les trois principaux motifs de plaintes et de signalements fondés sont les lacunes dans la qualité des services, les longs délais et les lacunes dans les compétences et le comportement du personnel. Les recommandations du Protecteur du citoyen ont permis la correction de préjudices pour des personnes qui se sont adressées à lui et pour plusieurs autres personnes vivant des situations similaires.
Rappelons que pour ce qui est des plaintes visant le réseau de la santé et des services sociaux, le Protecteur du citoyen est un recours de 2e niveau, après le ou la commissaire aux plaintes et à la qualité des services de l'établissement visé.
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Renseignements : Tania-Kim Milot
T : 418 646-7143 / C : 418 925-7994
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SOURCE Protecteur du citoyen
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