Rapport d'activités du Conseil de presse du Québec - 2020, l'année de tous les défis : pandémie, financement et augmentation notable des plaintes
MONTRÉAL, le 26 mars 2021 /CNW Telbec/ - En marge de son assemblée générale annuelle, le Conseil de presse du Québec publie son rapport d'activités de 2020. Une année de grands bouleversements pendant laquelle l'obligation de se réinventer occasionnée par la pandémie s'est jumelée au déménagement du siège social du Conseil. Cependant, le lot de défis opérationnels qui en a découlé n'a en rien ralenti les activités du Conseil tout au long de cette année bien particulière.
L'un des principaux objectifs du Conseil de presse est son financement qui passe, entre autres moyens, par l'augmentation du nombre de membres médias. Bonne nouvelle, les efforts déployés par le comité du financement mis sur pied en juin 2019 ont porté leurs fruits : Montreal Gazette et Les coops de l'information (Le Droit, Le Nouvelliste, Le Quotidien, Le Soleil, La Tribune, La Voix de l'Est) sont revenus autour de la table et nous avons accueilli deux magazines, L'actualité et Urbania, au sein de l'organisation. Ils rejoignent ainsi Le Devoir, La Presse, Bell Média, Cogeco Média, Hebdos Québec, CBC/Radio-Canada et Télé-Québec.
Nous soulignons l'engagement de ces médias malgré les difficultés financières auxquelles ils continuent de faire face. Leur contribution à notre système d'autoréglementation - et donc au droit du public à une information de qualité - est remarquable. Nous tenons également à remercier le ministère de la Culture et des Communications du Québec pour sa subvention annuelle d'aide au fonctionnement.
L'intérêt de la population à l'égard des médias ne diminue pas. Bien au contraire, le nombre de plaintes continue de s'accroître, signe que les enjeux relatifs à l'information et aux médias sont toujours aussi importants aux yeux du public.
En 2020, le comité des plaintes a traité 57 dossiers soumis à son attention et a rendu un nombre équivalent de décisions, dans un délai moyen de 12 mois. Le comité des plaintes a retenu (en tout ou en partie) 19 % des plaintes soumises par le public et il en a rejeté 77 %. Les plaintes traitées portaient sur la recherche de la vérité (72 %), le respect des personnes et des groupes (26 %) et l'indépendance journalistique (2 %).
Nous avons également constaté une nouvelle tendance : l'influence des médias sociaux dans le nombre de plaintes que nous recevons. En effet, nous avons observé que certains utilisateurs des différents médias sociaux tentent de convaincre le plus grand nombre de personnes possible d'envoyer une plainte au Conseil à la suite de la publication d'un article ou de la diffusion d'un reportage. Ce phénomène a contribué au nombre particulièrement élevé de plaintes que nous avons reçues, soit 1 631.
À la lumière de cet intérêt du public qui ne dérougit pas, le Conseil poursuivra ses efforts en 2021 pour trouver les ressources nécessaires afin de réaliser sa mission qui sera toujours de défendre le droit du public à une information de qualité et à protéger la liberté de presse.
À propos
Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s'étend à tous les médias d'information distribués ou diffusés au Québec, qu'ils soient membres ou non du Conseil, qu'ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et rend des décisions relativement à la déontologie journalistique. Mécanisme d'autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif; il n'impose aucune autre sanction que morale.
Le Conseil de presse remercie Cision d'avoir rendu possible l'envoi de ce communiqué.
SOURCE CONSEIL DE PRESSE DU QUEBEC
Manon Desrosiers, Conseil de presse du Québec, [email protected]
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