Rapport d'audit du VGQ - Les allégations de collusion à l'égard de l'UPAC, de l'AMF et d'une firme de consultant sont non fondées, conclut la vérificatrice générale du Québec
MONTRÉAL, le 13 juin 2018 /CNW Telbec/ - À la suite des allégations de collusion qui ont publiquement été faites à l'égard de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et d'une firme de consultants en octobre 2017, le gouvernement avait demandé un audit particulier au Vérificateur général du Québec (VGQ). Aujourd'hui, le VGQ a présenté son rapport qui révèle que les allégations se sont avérées non fondées alors que leurs « [...] travaux d'audit n'ont pas permis de confirmer la véracité des allégations rapportées dans les médias » ni de « [...] confirmer la présence d'un stratagème entre l'AMF et l'UPAC visant à favoriser une firme de consultants ».
« L'audit du Vérificateur général du Québec confirme sans équivoque que les allégations qui ont fait l'objet d'un rapport particulier n'étaient pas fondées. Ces allégations ont des impacts sur la confiance de la population à l'égard de ses organisations, mais aussi sur la crédibilité des travaux qui y sont réalisés », a précisé le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière.
Dans un autre volet de son audit particulier, le VGQ porte un regard sur le processus d'autorisation de conclure des contrats et sous-contrats publics du Service de la vérification de l'intégrité des entreprises de l'UPAC. Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, accueille favorablement les recommandations du VGQ. Des actions qui visent à améliorer les activités de vérification sont d'ailleurs déjà au cœur des priorités du Service.
Les recommandations
Les trois recommandations formulées par le VGQ confirment l'importance du travail rigoureux qui est réalisé par le Service de vérification d'intégrité des entreprises de l'UPAC.
Dans une correspondance publique adressée au ministre de la Sécurité publique, M. Martin Coiteux, le 19 janvier 2018, il était déjà clair qu'une démarche visant à corriger certaines problématiques relevées par le VGQ était en cours de réalisation.
Les mesures correctives qui sont déployées depuis 2017 au Service de la vérification de l'intégrité des entreprises de l'UPAC visent notamment une réorganisation de la structure afin d'optimiser :
- les processus de travail;
- l'encadrement;
- la supervision du travail;
- et la révision des rôles et responsabilités de chacun.
De plus, le développement de l'expertise des analystes par la formation continue ainsi que la bonification des outils de travail ont été des priorités d'action dont les bienfaits se font déjà bien ressentir.
Ces mesures font partie d'un plan stratégique plus large et le commissaire à la lutte contre la corruption est déterminé à les réaliser sans délai.
Le Commissaire à la lutte contre la corruption coordonne et dirige des unités d'enquêtes, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption. Les citoyens peuvent appeler le 1 844 541-UPAC ou visiter le www.upac.gouv.qc.ca pour transmettre toute information relative à des actes répréhensibles ou gestes d'intimidation en matière de corruption ou de collusion.
SOURCE Commissaire à la lutte contre la corruption
Médias : Direction des affaires publiques et des communications, Commissaire à la lutte contre la corruption, [email protected], 514 228-3098, p. 12345; 514 296-7593
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