Rapport de 2004 sur l'augmentation des coûts de construction à Montréal - La Ville de Montréal transfère le dossier à l'UPAC
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Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif19 déc, 2012, 14:45 ET
MONTRÉAL, le 19 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Ayant pris connaissance des conclusions de l'enquête menée par le contrôleur général de la Ville de Montréal sur le cheminement du rapport de 2004 d'un groupe de travail sur l'augmentation des coûts de construction à Montréal, le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, annonce que le contrôleur général va transférer le dossier à l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
« J'ai pris connaissance des conclusions de l'enquête menée par le contrôleur général et il est clair que le rapport de 2004 sur l'augmentation des coûts de construction à Montréal a été remis à des hauts responsables de la Ville. Cependant, ce rapport ne s'est pas rendu entre les mains de l'ex-maire Tremblay ni des autres élus du comité exécutif qui étaient en poste en 2004. Ce manquement soulève des questions très sérieuses. Notre devoir est donc de transférer le dossier à l'UPAC afin que les autorités policières complètent l'enquête menée par le contrôleur général afin de déterminer s'il y a eu des éléments de nature illégale de la part de ces hauts responsables », a déclaré le maire de Montréal, M. Michael Applebaum.
Rappelons qu'en 2004, la Direction de l'approvisionnement avait mandaté quatre spécialistes afin de répondre à la question suivante: « Est-ce que les coûts des travaux d'exécution à la Ville de Montréal sont plus élevés qu'ailleurs au Québec? » Divers constats et recommandations avaient été faits par rapport à la gestion administrative, le processus de soumission et d'adjudication des contrats et sur l'exécution des travaux. Quant aux conclusions du rapport de 2004, les spécialistes considéraient que « si la Ville de Montréal est vraiment dans un marché fermé concernant la réalisation de ses travaux de construction et qu'elle trouve des moyens pour ouvrir son marché, les économies seront très significatives et pourraient facilement atteindre les 20 à 30 %... Si la Ville arrivait à ouvrir le marché de la construction des infrastructures et des bâtiments…, les économies seraient de l'ordre de 10 à 15 % ».
Par ailleurs, le contrôleur général de la Ville de Montréal, Me Alain Bond, précise qu'il ne sera pas en mesure de rendre public son rapport d'enquête afin de ne pas nuire à l'analyse des enquêteurs de l'UPAC ou encore à d'éventuelles poursuites judiciaires pouvant être déposées ultérieurement par la Ville de Montréal. Me Bond précise également que le rapport de 2004, ainsi que son rapport d'enquête, seront transmis aux enquêteurs de la commission Charbonneau.
SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif
Source : Jonathan Abecassis, cabinet du maire et du comité exécutif, 514 346-7598
Renseignements : Gonzalo Nunez, Division des affaires publiques, 514 868-1127
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