Rapport de la CCMM sur le tramway - « Un financement toujours en suspens » - Louise Harel
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VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE16 oct, 2012, 17:10 ET
MONTRÉAL, le 16 oct. 2012 /CNW Telbec/ - « Nous sommes heureux que le groupe de réflexion sur le financement du tramway à Montréal présidé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) ait enfin publié son rapport sur le tramway. L'étude contribue à la réflexion sur la place de ce mode de transport à Montréal tout en identifiant plusieurs sources potentielles de financement pouvant être dédiées au tramway », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal.
Un financement qui n'assure en rien la viabilité du tramway
Le tramway peut être un atout important dans l'offre de transport collectif de Montréal, mais il ne doit pas accaparer l'ensemble du financement disponible. Rappelons que des investissements de 23 G$ sont actuellement prévus pour des projets d'infrastructures en transport collectif dans la région pour lesquels le financement n'est pas encore déterminé.
« Si les conclusions du rapport présentent quatre nouvelles sources de financement pouvant être dédiées au tramway en plus des sources déjà existantes, telles que les droits d'aménagement et les commandites privées, celles-ci ne semblent pas suffisantes pour assurer la viabilité du tramway », a-t-elle poursuivi. « Les scénarios proposés s'appuient au contraire sur d'importantes contributions du gouvernement fédéral et du secteur privé ».
De plus, la pertinence et les modalités d'implantation de certaines des sources de financement proposées par la CCMM demeure à démontrer :
- Financement par les revenus fiscaux anticipés (FRFA) : Cela semble être un outil de planification financière approprié permettant la création d'un fonds dédié. Toutefois, la plus-value foncière est actuellement réinvestie en grande partie dans le domaine public dans les secteurs en redéveloppement ou en friche (ex: hippodrome). Comment ces fonds seront-ils partagés entre ces deux objectifs?
- Taxe d'amélioration locale (TAL) : cette source de financement peut soulever un enjeu d'iniquité pour les résidents locaux qui se retrouvent à défrayer les coûts d'équipements collectifs. Toutefois, la mise en place d'une telle taxe sur l'immobilier commercial (entreprises et commerces) pourrait être une avenue intéressante compte tenu que le tramway s'ajoute comme avantage compétitif à l'environnement d'affaires.
En somme, l'étude ne permet pas d'évaluer globalement la pertinence du tramway, tant en regard du trajet et du coût du projet, des autres modes de transport ou encore de la contribution additionnelle du tramway à l'atteinte des objectifs d'achalandage et de réduction des GES. « Il faut considérer le tramway en regard de l'ensemble du cocktail de transport collectif. C'est pourquoi nous souhaitons que toutes les études entreprises en collaboration avec la Société de transport de Montréal (STM) et Hydro-Québec pour évaluer la pertinence et le coût des trolleybus soient rendues publiques le plus rapidement possible. Ces informations seront nécessaires pour faire une telle évaluation », a conclu Mme Harel.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE
Militza Jean
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