Rapport de la commission Charbonneau - «Le premier ministre ne devrait pas sabrer le champagne trop vite »- Amir Khadir
QUÉBEC, le 24 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le député solidaire de Mercier, Amir Khadir, invite les têtes dirigeantes du Parti libéral à cesser de nier l'évidence et à ne pas sabrer le champagne trop vite. Ce rapport n'est que la première étape pour assainir les mœurs politiques au Québec, mais pour y arriver, il faut que les responsables admettent leurs torts.
« Je comprends la déception des Québécois et de Québécoises qui se demandent où sont les responsables de la corruption, ce gâchis qui nous a coûté des centaines de millions de dollars? N'oublions pas que le dépôt du rapport de la commission Charbonneau n'est que la première étape. Il n'y a aucune raison d'applaudir, il reste beaucoup de travail à faire pour assainir les mœurs politiques au Québec. Alors j'invite les dirigeants du Parti libéral, particulièrement les ex-ministres à 100 000 $ comme Jean-Marc Fournier, Sam Hamad et Philippe Couillard à ne pas sabrer le champagne trop vite. Je leur rappelle le triste exemple de Michael Applebaum qui, tout en sachant avoir commis des gestes condamnables, a pris la mairie de Montréal dans l'espoir d'échapper à la loi. C'est menottes aux mains qu'on l'a vu quitter la scène municipale », a déploré le député de Mercier suite au dépôt du rapport de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction.
Le député solidaire appelle les vieux partis à admettre leurs torts et à réfléchir à un plan de remboursement. « Le chef de la CAQ s'est excusé auprès du peuple québécois. On en attend autant de la part des chefs du Parti libéral et du Parti québécois. Je demande par ailleurs au gouvernement libéral, ce parti qui demandait à ses ministres de remplir les coffres à coup de 100 000 $, quand va-t-il rembourser les millions amassés par des stratagèmes frauduleux? Quand le public va-t-il obtenir remboursement? », a-t-il tonné.
Québec solidaire est le seul parti politique représenté à l'Assemblée nationale à ne pas être entaché par le rapport de la commission. « Sur 1 600 pages, Québec solidaire n'est nommé qu'une seule fois et c'est dans la bibliographie en raison du mémoire que j'ai déposé à la commission. Le vrai pouvoir de lutter contre la corruption est entre les mains des citoyens : celui de choisir des partis intègres afin d'éloigner du pouvoir les vieux partis qui ont installé et enraciné la culture de corruption et le financement occulte des caisses électorales », conclut Amir Khadir.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, [email protected], (418) 473-2579
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