Rapport de la Vérificatrice générale - « Malgré le spin libéral, Sam Hamad est loin d'être blanchi » - Manon Massé
QUÉBEC, le 2 juin 2016 /CNW Telbec/ - Selon la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, il n'y a rien dans le rapport de la Vérificatrice générale du Québec qui absout Sam Hamad dans le dossier du trafic d'influence chez Premier Tech. Au contraire, le rapport de Guylaine Leclerc pointe du doigt des zones d'ombre dans lesquelles aurait pu se produire le trafic d'influence menant à l'octroi de la subvention à Premier Tech.
« Malgré le spin du gouvernement libéral qui a coulé de l'information contenue dans le rapport avant son dévoilement, Sam Hamad est loin d'être blanchi par la vérificatrice. En fait, ce rapport soulève de nombreuses interrogations. Par exemple, pourquoi le montant de la subvention versée à Premier Tech est passé de 7,5 M$ à 8,5 M$ le jour où Marc-Yvan Côté et Sam Hamad déjeunaient ensemble? Aucun document ou pièce justificative n'explique cette majoration d'un million de $ par rapport au montant initialement prévu », déplore Manon Massé.
Québec solidaire rappelle que Guylaine Leclerc avait seulement le mandat de vérifier si le cheminement administratif a été respecté dans le dossier Premier Tech. Elle ne s'est donc pas attardée aux échanges de courriels ou aux rencontres et discussions entre Sam Hamad et Marc-Yvan Côté, vice-président de Premier Tech et collecteur de fonds pour le Parti libéral du Québec.
« Ceux qui veulent user indûment de trafic d'influence savent très bien qu'ils doivent faire les choses dans les règles de l'art. Pour ne pas se faire prendre, le processus administratif doit être respecté à la lettre. Mais cela ne dit pas tout. Le problème dans le cas de Premier Tech, c'est qu'il y avait un processus parallèle, dans les coulisses, pour permettre à la demande de subvention de cheminer. C'est là qu'on soupçonne M. Hamad d'être intervenu au cheminement régulier pour permettre au processus administratif de se rendre jusqu'au bout et pour bonifier d'un million de dollars la subvention », explique la députée solidaire.
Il reste encore les enquêtes du Commissaire au lobbyisme, du Commissaire à l'éthique et à la déontologie et du Directeur général des élections du Québec qui doivent se pencher sur le rôle de M. Hamad dans l'octroi de la subvention à Premier Tech. Contrairement à la Vérificatrice générale du Québec, ils pourraient se servir des preuves contenues dans les échanges courriel entre MM. Hamad et Côté et se pencher sur les différentes discussions entre les deux.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, Tél. : 418 473-2579 | [email protected]
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