Rapport de la Vérificatrice générale du Québec - Québec solidaire inquiet des constats troublants de la VGQ
QUÉBEC, le 3 juin 2020 /CNW Telbec/ - Les députés solidaires Vincent Marissal et Catherine Dorion sont particulièrement inquiets des constats de la Vérificatrice générale du Québec à propos du coût des travaux au ministère des Transports, des renseignements personnels au sein d'organisations publiques et de la gestion du patrimoine bâti.
« Il y a 9 ans, un premier rapport est sorti et faisait état de la dégradation de l'expertise interne au ministère des Transports. On se rend compte aujourd'hui que c'est encore pire qu'avant : beaucoup trop de contrats représentant des centaines de millions de dollars sont encore sous-évalués ou surévalués. C'est très inquiétant sachant qu'on se dirige vers une accélération des grands chantiers publics », déplore Vincent Marissal.
Québec solidaire s'inquiète également de voir le gouvernement ne pas prendre au sérieux la protection des renseignements personnels au sein de certaines organisations : « La VGQ remarque le laxisme de certaines organisations gouvernementales, notamment la RAMQ et Retraite Québec quant à la protection des données personnelles. Si vous avez frémi en lisant les histoires de Desjardins, vous ne vous sentirez pas beaucoup mieux en lisant les histoires sur la RAMQ », s'inquiète le responsable solidaire en matière de services publics.
Patrimoine : l'éternel angle mort
La responsable solidaire en matière de culture nationale, Catherine Dorion, n'est pas surprise de l'horreur révélée en ce qui a trait au patrimoine bâti, mais est assurément inquiète. « Notre patrimoine gît dans un angle mort total. Notre gouvernement actuel n'assure même pas le strict minimum pour préserver nos joyaux patrimoniaux. Ce n'est pas normal qu'il soit aussi avantageux pour les municipalités d'opter pour le bulldozer et la construction neuve plutôt que pour le soin de notre histoire et de la beauté du Québec », déplore Catherine Dorion.
Chaque année, 3000 bâtiments patrimoniaux sont détruits au Québec. Dans les 50 dernières années, c'est environ le tiers du patrimoine bâti qui est disparu. Pour la députée de Taschereau, il est temps que la CAQ mette en oeuvre des règlements et des incitatifs financiers pour renverser cette tendance.
« Pour l'instant, les municipalités sont laissées à elles-mêmes et les propriétaires d'immeubles patrimoniaux aussi. Les promoteurs de constructions neuves, par contre, sont encouragés partout. C'est notre histoire et une part de notre identité qui part en fumée à une vitesse fulgurante! Nous avons besoin d'un sérieux coup de barre avant qu'il ne soit trop tard. J'ai déjà soumis au gouvernement des idées pour avoir une réelle vigile sur notre patrimoine : il nous faut une commission permanente du patrimoine bâti, revoir la Loi sur le patrimoine culturel et mieux soutenir financièrement les organismes sur le terrain et les municipalités », rappelle la députée.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 994-5095 ou [email protected]
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