Rapport du Bureau de la sécurité dans les transports - Les vrais responsables, Transport Canada et MMA, sont enfin nommés!

MONTRÉAL, le 19 août 2014 /CNW Telbec/ - Le Bureau de la sécurité dans les transports voit clair! Le rapport rendu public aujourd'hui confirme ce que nous disons depuis le début : la MMA prenait des risques avec la sécurité et le fédéral a manqué à son devoir d'encadrement et de surveillance. Il faut cesser d'utiliser les travailleurs comme des boucs émissaires. Le message du BST est limpide : la MMA « tournait les coins ronds » en matière de sécurité tandis que Transport Canada ne procédait pas à des vérifications « assez fréquentes et assez poussées » et manquait de moyens pour s'assurer que le Système de gestion de la sécurité élaboré sur papier était efficace.

«Avec la déréglementation du secteur ferroviaire, Ottawa a demandé aux compagnies de produire des Systèmes de gestion de la sécurité, une forme d'autoréglementation. On apprend dans ce rapport que ces fameux systèmes n'ont pas fait l'objet d'un suivi adéquat. Bref, le fédéral a donné au loup les clés du poulailler et a tourné le dos», lance le coordonnateur régional des Métallos, Richard Boudreault.

Le BST montre bien qu'une série de facteurs sont en cause, dont plusieurs relevaient de la négligence de la compagnie et de l'absence d'encadrement et de surveillance de Transport Canada. «On voit bien à la lumière de ce rapport que les travailleurs arrêtés servent de boucs émissaires pour camoufler l'incompétence de Transport Canada à encadrer une compagnie comme la MMA. Nous allons continuer de soutenir les travailleurs afin que justice soit faite. On a tenté de leur faire porter le chapeau, mais le rapport montre bien aujourd'hui que les principaux responsables sont la MMA et le fédéral», ajoute le président de la section locale 1976 qui représente les travailleurs de la MMA, Steven Hadden.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, sécurité, hôtellerie, restauration, camionnage et taxi).

SOURCE : Syndicat des Metallos (FTQ)

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