Rapport du Groupe de travail sur l'environnement économique des entreprises de la Ville de Québec : L'IDU accueille favorablement le rapport St-Gelais
QUÉBEC, le 14 mars 2018 /CNW Telbec/ - L'Institut de développement urbain du Québec (IDU) reçoit très positivement le rapport du Groupe de travail sur l'environnement économique des entreprises. L'IDU est d'avis que le comité, présidé par monsieur Jean St-Gelais, a livré un contenu de haut calibre, qui reconnaît pleinement la contribution économique de l'industrie immobilière commerciale, et propose des pistes d'action qui permettront de maintenir la lancée économique observée dans la Capitale.
L'IDU croit que ce rapport vise juste et offre un chemin à la ville de Québec afin maintenir sa croissance et ainsi, faire en sorte que la Capitale soit encore plus compétitive.
D'ailleurs, madame Nathalie Roussin, présidente du Conseil régional du Québec de l'IDU et présidente des Immeubles Roussin s'est exprimée en ces termes : « C'est avec une grande satisfaction que nous recevons les recommandations du groupe de travail mis sur pied par le maire Labeaume, particulièrement au chapitre de la fiscalité. Nous saluons le maire qui a pris initiative de créer ce comité et invitons son administration à s'engager sur la voie de la mise en oeuvre rapide des recommandations. »
Rappelons qu'en 2016, le secteur non-résidentiel payait 42 % de toutes les taxes municipales, alors qu'en terme de valeur, il représentait que 19 % de l'ensemble des valeurs. L'IDU note qu'entre 2008 et 2016, la part en taxation du secteur non-résidentiel a augmenté de manière constante, alors que sa part dans l'évaluation municipale a diminué de près de 3 %.
D'ailleurs, depuis près d'une décennie, l'IDU souhaite que la contribution fiscale du secteur non-résidentiel à Québec fasse l'objet d'un rééquilibrage par rapport au secteur résidentiel. L'IDU ne s'étonne donc pas que le groupe de travail mette en évidence l'important glissement qui s'est opéré avec les années et recommande en conséquence que la Ville travaille activement à contenir cet écart entre les deux secteurs.
Le rapport St-Gelais reconnait également que la Loi concernant les milieux humides et hydriques constitue « une forme de contrainte » au développement immobilier et urbain de la ville. Il enjoint la Ville à continuer le travail de conviction auprès du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques afin de s'assurer que la réglementation qui sera adoptée d'ici le 16 juin soit appropriée.
L'IDU écrira prochainement à la ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour porter à son attention les recommandations du rapport St-Gelais et de lui faire part de sa suggestion de créer un groupe de travail conjoint entre le ministère, la Ville et des gens d'affaires sur cette question.
« Jean St-Gelais et les membres du comité ont su mettre en lumière les défis et les contributions d'exceptions de notre industrie à l'économie de Québec. Nous tenons à remercier les membres du comité ainsi que le maire de Québec, pour la mise sur pied de ce dernier, et l'IDU l'assure de son entière collaboration dans la mise en œuvre des recommandations proposées », a ajouté M. André Boisclair, PDG de l'IDU.
Au sujet de l'IDU, consultez www.idu.quebec
SOURCE Institut de développement urbain du Québec
Nathalie Vallée, 418-809-7155
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