Rapport final du chantier sur le financement des universités : plusieurs constats justes mais des recommandations discutables, selon la FQPPU
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Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université16 déc, 2014, 09:49 ET
MONTRÉAL, le 16 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Rendu public plus de cinq mois après son dépôt, le rapport final du chantier sur la politique de financement des universités fait une série de constats justes, dont plusieurs identifiés par la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) depuis des années. « La reconnaissance de l'importance d'un équilibre entre la qualité de l'enseignement et l'accessibilité aux études, l'encadrement des frais institutionnels obligatoires (FIO), la démonstration claire de la progression constante de l'effectif étudiant depuis plus d'une décennie, voilà autant d'éléments qui rejoignent les positions et les observations de la Fédération », déclare Max Roy, président de la FQPPU.
Toutefois, si dans la foulée du sommet sur l'enseignement supérieur de 2013, le chantier devait permettre une révision en profondeur de la politique très critiquée du financement des universités, force est de constater que cet objectif n'est pas atteint. La FQPPU avait fait plusieurs propositions, notamment pour assurer l'équité entre les établissements et la prévisibilité du financement. Le rapport Tremblay-Roy retient ces principes, mais il fait fausse route lorsqu'il favorise le maintien de la grille de pondération fondée sur les effectifs étudiants et lorsqu'il propose une majoration des frais de scolarité des étudiants non québécois ainsi qu'une modulation des frais de scolarité selon les disciplines. « Ces recommandations remettent en question des positions communément admises et ne sauraient être adoptées sans un débat de fond. Si le ministre Bolduc paraît vouloir en confier la tâche à un comité d'experts, nous favorisons, quant à nous, la création d'un véritable Conseil des universités, lequel est d'ailleurs évoqué dans le rapport », souligne M. Roy. En plus de piloter la réforme du financement universitaire, le Conseil aurait notamment pour fonction l'approbation de nouveaux programmes d'études. Dès 1997 et lors du sommet de 2013, la FQPPU a réclamé la création de ce Conseil qui semble plus que jamais nécessaire à l'aube du processus de réflexion que met de l'avant le rapport.
Depuis 1991, la FQPPU représente les professeures et professeurs des universités québécoises sur la scène nationale et internationale.
SOURCE : Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université
FQPPU, 514-843-5953, 1-888-843-5953, www.fqppu.org, [email protected], facebook.com/fqppu, @FQPPU
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