Rapport sur les paradis fiscaux touchant la CDPQ - Le Parti Québécois dénonce le refus du gouvernement de mettre en place les recommandations
QUÉBEC, le 3 mai 2017 /CNW Telbec/ - En réaction au refus catégorique du ministre des Finances, Carlos Leitão, de donner suite aux recommandations du rapport sur les paradis fiscaux touchant la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, et le porte-parole du Parti Québécois en matière de finances, Nicolas Marceau, ont dénoncé le manque de volonté et de cohérence du gouvernement dans ce dossier.
EN BREF
- Le Parti Québécois dénonce le manque de volonté et de cohérence du gouvernement libéral dans le dossier des paradis fiscaux.
- Le premier ministre a signifié vouloir agir, le député de Montmorency aussi. Pourtant, le ministre des Finances, président du fan club des paradis fiscaux, a refusé de s'engager à mettre en œuvre les conclusions du rapport.
« Lorsque je l'ai questionné cette semaine au sujet de l'augmentation importante, depuis trois ans, des placements de la Caisse de dépôt dans les paradis fiscaux - ils sont passés à 26,2 G$ -, le premier ministre s'est dit en désaccord avec cette pratique. Mais, lors de l'étude des crédits, le ministre des Finances, passant complètement outre à l'avis de son chef, a refusé de mettre en œuvre le rapport sur les paradis fiscaux », a déploré Jean-François Lisée.
En effet, Carlos Leitão a refusé de demander à la Caisse de réduire progressivement ses investissements dans les entreprises qui font de l'évitement fiscal abusif ou de l'évasion fiscale, ou de cesser de les augmenter. « Le ministre des Finances a refusé de donner suite à deux des recommandations unanimes spécifiques à la Caisse que contenait le rapport sur les paradis fiscaux. Par le fait même, il endosse la vision exprimée par le PDG de la Caisse et choisit le statu quo. Rien de plus ne sera fait, alors que les processus en place ont permis des placements de 26 G$ dans les paradis fiscaux », a pour sa part dénoncé Nicolas Marceau.
« Les services publics éprouvent des difficultés à se financer. Les États perdent des revenus fiscaux importants. Le Québec peut et doit jouer un rôle de leader dans la lutte contre les paradis fiscaux, et suivre le mouvement mondial en ce sens. Le Parti Québécois souhaite donc la mise en œuvre de toutes les recommandations du rapport sur les paradis fiscaux », a conclu le chef du Parti Québécois.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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