Ratification d'une entente de principe à Tembec-Témiscaming - Les promesses
d'investissements dans l'usine ont été déterminantes dans l'acceptation de
l'entente
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier27 juil, 2010, 11:41 ET
GATINEAU, QC, le 27 juill. /CNW Telbec/ - Les représentants de la section locale 233 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) tiennent à préciser, ce matin, que Tembec a bel et bien promis de faire des investissements dans leur usine en échange des concessions demandées. Ils réagissent ainsi à la sortie de la compagnie, hier soir, qui tenait à préciser qu'aucun montant d'argent n'avait été avancé contrairement à ce que certains auraient affirmés. "On commencera pas à jouer sur les mots sauf qu'il faut bien appeler un chat un chat. Leur engagement est concret et c'est pas trop compliqué d'estimer ce que des investissements peuvent valoir au minimum", a précisé Maurice Parisien, représentant national du SCEP. Le SCEP tient à souligner qu'au cours des négociations, Tembec a effectivement annoncé son intention de mettre l'usine de Témiscaming à un niveau de classe mondiale et que pour se faire, elle comptait investir dans les prochaines années. "Et même si aucun montant n'a été précisé, on nous a parlé de mettre à niveau la bouilloire et les digesters", a expliqué M. Parisien.
Toute cette histoire survient à la suite de l'acceptation de la nouvelle convention collective, dans une proportion de 53% lors d'une assemblée tenue jeudi dernier. Au nombre des faits saillants de cette entente, mentionnons que la nouvelle convention sera d'une durée de 5 ans et prévoit les mêmes conditions que le règlement modèle de l'industrie papetière à l'exception de la diminution salariale de 10% négociée avec AbitibiBowater qui est sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Les autres points saillants sont le paiement par l'employeur, dès 2011, des assurances court terme et longue durée ainsi que du dentaire (ce qui équivaudra à 75$ par semaine auparavant assumé par l'employé); une réduction de la paie de vacances de 2,2%; un horaire de travail de 42 heures pour les travailleurs de production; une garantie de 40 heures/semaine pour les réservistes de chaque usine et la possibilité d'opérer l'usine 365 jours par année.
Mais le plus important est que cette entente est assortie d'une garantie d'investissement dans les équipements de l'usine. Ainsi si aucun investissement n'est fait avant 2012, toutes les concessions négociées seront remboursées aux travailleurs. Pour le vice-président du SCEP au Québec, Renaud Gagné "c'est clair que cet engagement de la compagnie a été déterminant dans l'acceptation de l'entente. Et même si ce n'est pas l'entente idéale, dans les circonstances actuelles, je crois sincèrement que les membres ont fait le bon choix".
M. Parisien et Gagné ont tenu à préciser que malgré tout "c'est une des meilleures conventions collectives négociée au Québec, en 2010, dans le secteur papier. Le salaire des travailleurs de Témiscaming sera parmi les mieux payé dans l'industrie au Québec".
Le SCEP-FTQ est le plus important syndicat dans l'industrie de la forêt et de la transformation du bois au Québec.
Renseignements: Marie-Andrée L'Heureux, (514) 916-7373; Maurice Parisien, (819) 775-7562; Source: Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ); www.scepquebec.qc.ca
Partager cet article