« Le temps est venu d'une enquête publique sur cette hécatombe qui a couté 4 000 vies » - Daniel Boyer, président de la FTQ
MONTRÉAL, le 23 nov. 2021 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) n'est pas du tout étonnée par les conclusions du rapport de la protectrice du citoyen dans la gestion de la COVID-19 dans les CHSLD. « Tout ce que nous avons entendu et tout ce que nous avons vécu étaient prévisibles, et tout cela c'est le résultat des nombreuses réformes du système de santé qui ont tout concentré dans les mains des gestionnaires des centres hospitaliers », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Aucune surprise pour nous! Au fil des réformes, que ce soit des ministres de la Santé de l'époque Philippe Couillard (2004) ou Gaétan Barrette (2015), nous avons constamment levé des drapeaux rouges pour mettre en garde les gouvernements des dangers de tout fusionner et de concentrer les centres de décision dans les mains d'uniques gestionnaires, ceux des centres hospitaliers. Nous avons des solutions, mais encore faut-il que les gouvernements soient à l'écoute, incluant celui de la CAQ », ajoute le président de la FTQ.
« Pour la FTQ, il est temps que le gouvernement cesse de tourner autour du pot et qu'il ordonne la tenue d'une enquête publique sur l'hécatombe dans les CHSLD. Avec un bilan de plus de 4 000 morts, le gouvernement de la CAQ et le premier ministre François Legault ne peuvent plus faire semblant que tout a été fait dans les règles de l'art. Les familles des victimes ont le droit de savoir ce qui s'est passé afin de corriger la situation. Après tout, le premier ministre a bien eu le temps de nommer un ministre responsable des Nordiques de Québec et a eu le temps de s'inquiéter du fait qu'il n'y a pas assez de Québécois dans la Ligue nationale de hockey. Ça suffit! C'est assez les distractions », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809, [email protected]
Partager cet article