Réactions de M. Robert Abdallah aux allégations faites par M. G. Tremblay
MONTRÉAL, le 30 avril 2013 /CNW Telbec/ -
Si j'ai été congédié en février, pourquoi ne suis-je parti qu'à la fin juin?
- M. Tremblay ment en disant qu'il a mis fin à mon contrat en février 2006. Je lui ai plutôt offert ma démission parce qu'il s'opposait systématiquement à mes recommandations et à la mise en place des mesures pour protéger la Ville. Depuis plusieurs mois, il n'y avait plus d'entente possible. Et c'est à sa demande que je suis resté jusqu'au 30 juin 2006.
Deux poids, deux mesures
- M. Tremblay dit qu'il a mis fin à mon contrat parce que quelqu'un lui a dit qu'il m'avait vu dîner avec M. Accurso (rencontre amicale). Pourtant, lui-même rencontre dans son bureau un ami entrepreneur dans le cadre d'un appel d'offres auquel ce dernier vient tout juste de participer (Iberville).
- Si j'avais voulu favoriser une ou des entreprises, pourquoi aurais-je fait mettre sur pied un système de vérification externe, et fait annuler des contrats en 2005-06 (avec l'approbation du Comité exécutif) quand le prix était trop élevé ?
Monsieur Tremblay ré-arrange les dates à son avantage
- Il est faux de prétendre que mes rencontres en 2005 avec monsieur Accurso avaient lieu en plein processus du projet des compteurs d'eau. Le processus de qualification n'a débuté que le premier juillet 2006 et le processus de négociation de l'appel de propositions n'a eu lieu qu'en 2007, donc plusieurs mois après son départ.
- Je tiens à souligner que dans son rapport, le Vérificateur général de la ville de Montréal écrit à la page 142 :
- « En 2004, les gestes posés par le directeur général de l'époque lors du démarrage du projet ICI démontrent l'intention de mettre en place les structures,, procédures et méthodes conformes aux normes et pratiques en gestion de projet pour le programme de gestion des eaux. En effet des gestes concrets ont été posés pour instaurer au sein de la Ville les bonnes pratiques en gouvernance et en gestion de projets majeurs. »
On ne peut approuver des solutions et dire en même temps qu'on ne savait rien du problème.
- Comme je l'ai affirmé en octobre 2012 et comme l'a confirmé monsieur Serge Pourreaux, ex-employé de la ville de Montréal, dans son témoignage des 27 et 28 février devant la commission Charbonneau, tous les membres du comité exécutif ainsi que tous les membres d'un comité stratégique étaient au fait non seulement des conclusions du rapport que j'avais commandé en 2004 sur les coûts élevés de construction à Montréal mais aussi des mesures à mettre en place pour les contrer, notamment l'embauche de la firme Macogep pour faire une évaluation externe.
Monsieur Abdallah ne donnera aucune entrevue.
SOURCE : Robert Abdallah
Gilles Dauphin
514-268-6526
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