Rebond de l'immobilier : La troisième baisse consécutive des taux d'intérêt permet aux marchés immobiliers canadiens de se redresser English
De nouvelles baisses de taux devraient mettre la table pour un marché printanier précoce
Faits saillants du troisième trimestre :
- Le prix de l'agrégat national des maisons a augmenté modestement de 1,6 % d'une année sur l'autre au troisième trimestre 2024, diminuant de 1,1 % par rapport au deuxième trimestre.
- Le prix de l'agrégat d'une propriété dans le Grand Montréal a augmenté de 5,2 % d'une année sur l'autre, tandis que les grands marchés de Toronto et de Vancouver ont affiché peu de changement, augmentant de 0,7 % et de 0,5 %, respectivement.
- Pour le deuxième trimestre consécutif, la ville de Québec a enregistré la plus forte augmentation du prix de l'agrégat d'une année sur l'autre (10,5 %) au troisième trimestre parmi les principales régions du rapport.
- Les principaux marchés des provinces des Prairies continuent de faire preuve de résilience et de vigueur, l'offre restreinte poussant les prix à la hausse au troisième trimestre.
- Royal LePageMD s'attend à ce que les prix des maisons restent stables jusqu'au quatrième trimestre; elle prévoit une avance sur le marché printanier en raison de l'attente d'un assouplissement continu des taux d'intérêt.
TORONTO, le 10 oct. 2024 /CNW/ - Selon l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd'hui, le prix de l'agrégat1 d'une propriété au Canada a augmenté de 1,6 % sur douze mois pour s'établir à 815 500 $ au troisième trimestre de 2024. D'un trimestre à l'autre, cependant, le prix de l'agrégat national a diminué de 1,1 %, à la suite d'une activité léthargique sur la plupart des marchés - mais pas tous - au cours des mois d'été. D'un océan à l'autre, les volumes de vente ont commencé à se redresser en septembre, et plus d'un tiers (38 %) des marchés régionaux couverts par le rapport ont enregistré des gains de prix positifs au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.
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1 L'agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions. |
« Malgré trois réductions du taux de financement à un jour de la Banque du Canada, la demande des acheteurs à l'échelle nationale demeure faible, particulièrement au sein de deux groupes clés : les premiers acheteurs et les petits investisseurs », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les premiers acheteurs, qui sont plus sensibles aux taux d'intérêt, adoptent une attitude attentiste. Les prix des maisons étant pratiquement stables et les taux d'intérêt en baisse constante, ils ne voient pas d'inconvénient à reporter leur achat.
« De même, les petits investisseurs qui achètent généralement des appartements en copropriété pour les louer et qui fournissent une grande partie des logements locatifs au Canada, sont également hésitants. Les taux élevés ont rendu la rentabilité financière inexploitable, les coûts liés à la propriété dépassant les revenus locatifs. Si, historiquement, certains propriétaires acceptent temporairement des flux de trésorerie négatifs lorsque les biens prennent de la valeur, la stagnation actuelle des prix ne justifie pas de nombreux investissements », a déclaré M. Soper. « Nous pensons que ces deux groupes reviendront sur le marché en grand nombre lorsque la valeur des biens immobiliers commencera à augmenter à nouveau. Avec de nouvelles baisses de taux de la Banque du Canada vraisemblablement cette année, nous prévoyons que les prix s'apprécieront plus rapidement, ce qui éliminera les avantages de l'attente pour les premiers acheteurs et rendra les calculs plus favorables pour les investisseurs.
« Le nombre total d'inscriptions sur royallepage.ca, le site Web de la société immobilière le plus visité au Canada, a atteint un sommet historique en septembre, en hausse de 19 % d'une année sur l'autre », a poursuivi M. Soper. « Il est clair que les propriétaires actuels sont prêts à déménager. Et tous les acheteurs ont plus de choix et moins de concurrence que ce qui est habituel dans notre pays en pleine croissance. La reprise du marché est en cours et continuera de se renforcer jusqu'en 2025. »
La Synthèse nationale des prix maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés à l'échelle nationale et régionale dans 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. Lorsqu'il est ventilé par type de propriété, le prix médian national d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,0 % d'une année sur l'autre pour atteindre 850 400 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a augmenté de 0,5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 590 200 $. D'un trimestre à l'autre, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a légèrement diminué de 1,2 %, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a diminué de 1,1 %. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d'évaluation immobilière canadienne de premier plan.
« Avec la baisse des taux, nous voyons des signes positifs pour les acheteurs mis à l'écart. À mesure que la confiance grandit et que les acheteurs anticipent une hausse des prix, nous nous attendons à une augmentation significative de l'activité. Compte tenu de la demande dans le secteur de la construction - à la fois organique et issue de l'immigration - le marché printanier de 2025 pourrait démarrer dès la fin janvier ou le début février, un phénomène d'avance que nous avons déjà observé lors de précédents retournements du marché. Les conditions sont réunies pour que l'année à venir soit bien active ».
Les nouvelles règles d'octroi de prêts hypothécaires atténueront les problèmes d'accessibilité et ouvriront des perspectives aux acheteurs
Au cours des dernières semaines, une série de nouvelles réglementations concernant les hypothèques et les pratiques de prêt au Canada ont été annoncées. À partir du 15 décembre, tous les acheteurs de maisons neuves et tous les premiers acheteurs pourront acquérir un prêt hypothécaire assuré avec une période d'amortissement de 30 ans2. En outre, le gouvernement fédéral a annoncé une augmentation du plafond des prêts hypothécaires assurés, qui passe de 1 million à 1,5 million de dollars.
Dans la foulée de ces changements, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a révélé qu'à partir du 21 novembre, il éliminera le test de résistance hypothécaire pour les emprunteurs non assurés qui prévoient de changer de prêteur lors du renouvellement de leur prêt, à condition qu'ils conservent le même calendrier d'amortissement et le même montant de prêt3.
« Ces modifications auront plus d'impact sur le marché du début 2025 que ce que bien des observateurs anticipent. Il faut s'attendre à une forte augmentation de l'activité », a déclaré M. Soper. » En plus d'aider les premiers acheteurs, l'augmentation du plafond des prêts hypothécaires assurés élargit les opportunités pour les acheteurs expérimentés dans les marchés à prix élevés, libérant ainsi une sélection de logements pour les nouveaux propriétaires entrant sur le marché ».
« Si ces règles hypothécaires actualisées constituent une stratégie opportune pour atténuer la pression sur l'accessibilité, elles ne constituent pas une solution miracle au problème fondamental qui persiste : le Canada a un besoin urgent d'augmenter l'offre de logements. Des efforts continus pour stimuler l'offre sont essentiels pour favoriser un marché immobilier durable et sain pour les générations futures. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, réalisé par Hill & Knowlton4, 84 % des Canadiens appartenant à la génération Z et à la cohorte des jeunes milléniaux - âgés de 18 à 38 ans - estiment que l'accession à la propriété est un bon investissement. Parmi ceux qui ne sont pas encore propriétaires, 75 % déclarent avoir l'intention d'acheter une propriété pour en faire leur résidence principale; près de la moitié (40 %) d'entre eux prévoient de le faire dans les cinq à dix prochaines années.
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2 Blogue Royal LePage, Le gouvernement fédéral annonce des ajustements importants aux règles hypothécaires pour les premiers acheteurs au Canada, 17 septembre 2024. |
3 Blogue Royal LePage, Abandon des tests de résistance hypothécaire pour les emprunteurs non assurés qui changent de prêteur au renouvellement de leur hypothèque, 3 octobre 2024 |
4 Royal LePage. Enquête démographique de Royal LePage sur les prochaines générations d'acheteurs, 22 août 2024. |
Dans le rapport, M. Soper note : « La plus jeune cohorte d'acheteurs de maisons au Canada ne manque pas d'obstacles sur le chemin de l'accession à la propriété. Bien que les coûts d'emprunt aient commencé à baisser, la pénurie chronique de l'offre a empêché les prix des logements de chuter, alors même que la demande s'est affaiblie sous le poids des taux d'intérêt élevés », a déclaré M. Soper. « Malgré ces obstacles, les nouvelles générations d'acheteurs restent déterminées à poursuivre leur quête de propriété immobilière, et sont remarquablement optimistes quant à leur capacité à faire de leur rêve une réalité. »
Selon le dernier rapport du Conference Board du Canada, la confiance des consommateurs est en hausse. En septembre, l'indice de confiance des consommateurs a augmenté de 3,3 % par rapport au mois précédent, atteignant son niveau le plus élevé depuis plus d'une année5. En outre, le pourcentage de Canadiens estimant que le moment est propice pour effectuer un achat important a augmenté.
Renouvellement des prêts à des taux plus élevés
Même si les taux d'intérêt diminuent, des millions de Canadiens qui ont obtenu des prêts hypothécaires à taux fixe pendant la période où les conditions d'emprunt étaient très basses, avant mars 2022, ont vu leurs frais mensuels augmenter au moment du renouvellement de leur prêt, ou le verront bientôt.
« La Banque du Canada ne sera pas en mesure de réduire les taux assez rapidement ou suffisamment pour soulager les personnes qui ont encore des prêts hypothécaires à faible taux datant de l'époque de la pandémie », a fait remarquer M. Soper. « Bien qu'un petit pourcentage de ces familles puisse être forcé de déménager vers des régions plus abordables ou vers une propriété moins coûteuse, la majorité des Canadiens sont bien placés pour faire face à cette situation, grâce aux pratiques de prêt strictes et aux mesures de protection mises en œuvre par nos institutions financières hautement réglementées. »
Le taux directeur de la Banque du Canada est actuellement de 4,25 %6. Le conseil d'administration de la banque centrale a laissé entendre que d'autres baisses de taux sont à venir, soulignant qu'il s'efforce de trouver un équilibre entre le risque de stimuler la croissance économique - en particulier de gonfler les prix des logements - et la possibilité d'affaiblir les marchés du travail7. La prochaine annonce des taux d'intérêt est prévue pour le 23 octobre.
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5Conference Board du Canada, Canadian Consumers are Regaining Confidence, 25 septembre 2024 |
6 La Banque du Canada abaisse le taux directeur de 25 points de base pour le faire passer à 4¼ %, 4 septembre 2024 |
7 Résumé des délibérations du Conseil de direction : décision du 4 septembre 2024, 18 septembre 2024 |
Les tendances régionales varient d'un océan à l'autre
À l'instar du boom immobilier de l'époque de la pandémie, la reprise n'est pas uniforme. Alors que deux des marchés les plus importants et les plus chers du Canada ont atteint des sommets et des creux entre 2020 et 2023, Toronto et Vancouver sont également à la traîne dans la reprise. En revanche, les marchés régionaux du Québec et des Prairies ont fait preuve d'une plus grande résilience pendant la période de taux d'intérêt élevés.
« Il faut plus de temps pour que l'activité et les prix des logements se redressent dans les grandes villes, où les problèmes d'accessibilité sont les plus importants. Après une activité modérée au printemps et à l'été dans la région du Grand Toronto, nous avons commencé à observer un redressement du marché à l'automne, avec une augmentation de la demande des acheteurs et une hausse des ventes. L'agglomération de Vancouver n'a pas encore rattrapé son retard », note M. Soper.
« Le coût de la vie plus élevé dans ces régions continue d'inciter les résidents à migrer vers d'autres parties du pays, ce qui est compensé par les nouveaux arrivants qui choisissent continuellement ces villes à leur arrivée au Canada. L'Alberta continue d'enregistrer une croissance démographique, en grande partie grâce aux migrations interprovinciales en provenance de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, tandis que les gains dans le Canada atlantique ont stagné depuis la ruée vers les Maritimes à la suite de la pandémie.
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix agrégat d'une résidence au Canada augmentera de 5,5 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année dernière. Les prévisions précédemment révisées à la hausse ont été revues à la baisse pour refléter les conditions actuelles du marché, en particulier dans les grandes régions de Toronto et de Vancouver, qui ont enregistré une activité plus faible que prévu au cours des mois de printemps et d'été.
« La reprise du marché, bien qu'inégale d'un bout à l'autre du pays, est bien engagée dans la majorité des marchés. S'il est possible que nous n'observions pas d'appréciation significative des prix au cours du quatrième trimestre de cette année, habituellement plus lent, nous pensons que nos prévisions antérieures se concrétiseront au début du printemps 2025. »
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
Région du Grand Toronto
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Toronto a augmenté de 0,7 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 1 155 800 $ au troisième trimestre de 2024. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans la région a diminué de 2,9 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,6 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1 421 000 $ au troisième trimestre de 2024, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a diminué de 0,4 % pour atteindre 722 200 $ au cours de la même période.
« L'activité du troisième trimestre a été globalement modérée. Le marché du printemps, plus lent que prévu, a cédé la place à un début d'automne timide à Toronto et dans la région du Grand Toronto, bien que le vent ait commencé à tourner à la mi-septembre. Alors que les niveaux d'offre de logements ont continué à augmenter et que le nombre moyen de jours sur le marché était plus élevé que d'habitude, les prix n'ont que légèrement baissé dans certaines parties de la région au troisième trimestre », a déclaré Karen Yolevski, cheffe de l'exploitation, Services immobiliers Royal LePage Ltée. « Cela indique que si les vendeurs se sont retirés du marché plus rapidement que les acheteurs, ils ne sont pas désespérés de vendre. »
Dans la ville de Toronto, le prix de l'agrégat d'une propriété a légèrement diminué de 2,3 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 1 128 900 $ au troisième trimestre de 2024. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a diminué de 1,3 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 1 672 400 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a diminué de 3,2 % pour s'établir à 682 800 $.
« Les tendances du marché de la copropriété à Toronto ont suivi un rythme différent de celui des autres segments de l'immobilier ces derniers temps. Une vague de nouveaux logements est arrivée sur le marché, alors que le nombre des livraisons a atteint un niveau presque record cette année. En outre, certains investisseurs se sont débarrassés de logements locatifs devenus trop onéreux, ce qui a entraîné un fléchissement des prix. Cela pourrait être une opportunité pour les premiers acheteurs, avec des taux d'emprunt en baisse et une nouvelle législation d'amortissement des prêts hypothécaires sur 30 ans qui devrait entrer en vigueur et alléger le fardeau des coûts de possession mensuels », a noté Mme Yolevski.
« En ce qui concerne l'avenir, à mesure que nous avançons dans le marché d'automne et que les taux d'emprunt continuent de baisser, l'activité de vente et les prix commenceront à augmenter modestement, et l'offre de logements sera consommée. Je pense que Toronto, comme la plupart des autres villes du pays, devrait connaître un marché immobilier dynamique au printemps 2025. »
Royal LePage prévoit que le prix agrégat d'une maison dans la région du Grand Toronto augmentera de 6,0 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année dernière. La prévision précédente a été revue à la baisse pour refléter les conditions actuelles du marché.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Région du Grand Montréal
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 5,2 % au troisième trimestre de 2024 comparativement au même trimestre en 2023 pour s'établir à 605 400 $, représentant une hausse trimestrielle de 1,0 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 7,1 % lors du troisième trimestre de 2024 par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 691 500 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a pour sa part observé une augmentation plus modeste ce trimestre, enregistrant une hausse de 4,0 % d'une année sur l'autre, pour atteindre 467 700 $.
« Malgré trois baisses du taux directeur de la Banque du Canada, la ruée des acheteurs ne s'est pas encore matérialisée. D'un côté, les acheteurs guettent, convaincus que de nouvelles baisses sont à l'horizon et qu'un meilleur moment viendra. De l'autre, les vendeurs affûtent leurs stratégies, misant sur une vague d'acheteurs motivés d'ici quelques mois », indique Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « Le marché immobilier du Grand Montréal s'en sort à bon compte avec une croissance saine de l'activité et des prix, si l'on considère que les deux autres plus grands marchés du Canada stagnent. »
Avec une autre annonce de la Banque du Canada prévue le 23 octobre, on s'attend à ce qu'une demande supplémentaire refoulée soit libérée sur le marché. Selon les dernières prévisions des économistes, le mois d'octobre marquera la quatrième et avant-dernière baisse du taux directeur en 2024.
« Le dilemme qui semble empêcher les acheteurs de dormir ces jours-ci: se lancer maintenant avant que les prix augmentent sous la pression d'une demande accrue, ou patienter pour décrocher des taux hypothécaires encore plus alléchants? », ajoute M. St-Pierre. « Déjà, nous constatons un regain d'activité qui s'est installé en septembre. »
Dans Montréal Centre, le prix de l'agrégat d'une propriété a augmenté de 3,9 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 732 900 $ au troisième trimestre de 2024. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 8,1 % pour atteindre 1 147 000 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a augmenté de 4,4 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 570 700 $ au troisième trimestre de 2024.
M. St-Pierre accueille favorablement l'intervention du gouvernement fédéral visant à améliorer l'accès à la propriété auprès des premiers acheteurs en prolongeant jusqu'à 30 ans la période d'amortissement des prêts hypothécaires. Toutefois, cette mesure fera vraisemblablement croître la demande immobilière et les prix des propriétés.
« La question de l'abordabilité du logement est une priorité immédiate et nous nous devons, comme société, d'offrir des solutions pour l'avenir de nos enfants qui sont confrontés à des réalités bien différentes entourant le coût de la vie. Cela dit, Ces nouvelles mesures soulèvent une question perpétuelle, à savoir, quelle sera leur incidence sur la demande immobilière et l'appréciation des prix des propriétés au Canada, dans un contexte de pénurie chronique de logements? À court terme, il est probable que ces mesures alimentent la demande déjà présente et entraînent une hausse des prix. Toutefois, cet assouplissement des règles hypothécaires aidera, sur le long terme, de nombreux premiers acheteurs à accéder à la propriété et à bâtir leur patrimoine financier, un enjeu crucial pour l'avenir. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 8,5 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année dernière.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Région du Grand Vancouver
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver a augmenté modestement de 0,5 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 1 233 900 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une baisse de 1,4 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 0,4 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 1 754 500 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 0,2 % pour s'établir à 768 600 $.
« Le marché du Grand Vancouver est resté relativement stable au cours du troisième trimestre, le mois de septembre affichant des tendances semblables à celles des mois d'été. L'activité n'a pas connu d'augmentation importante, tandis que les prix ont légèrement baissé par rapport au deuxième trimestre », indique Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « La lenteur de l'activité dans tous les segments peut être largement attribuée au fait que les acheteurs se tiennent à l'écart du marché en attendant de nouvelles baisses des taux d'intérêt, sans réelle urgence de passer à l'action pour l'instant. »
M. Ryall signale que le segment des maisons détachées, en particulier, continue de faire l'objet d'une demande plus faible et, aujourd'hui, demeure fermement un marché d'acheteurs.
« Les taux d'intérêt devraient poursuivre leur tendance à la baisse et, même si les baisses effectuées jusqu'à présent n'ont pas entraîné un regain d'activité, une baisse plus importante, comme une diminution de 50 points de base, pourrait avoir un impact plus direct sur le marché. Plusieurs acheteurs potentiels attendent que les taux atteignent un plancher avant de passer à l'action, ajoute M. Ryalls. Maintenant que le nombre de propriétés sur le marché est en hausse, l'environnement est optimal pour ceux qui sont prêts à acheter : les prix restent stables et il y a plus de propriétés parmi lesquelles choisir. »
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la ville de Vancouver a augmenté de 0,6 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 1 409 900 $. Durant la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a diminué de 1,1 % pour atteindre 2 244 400 $, tandis que le prix médian d'une copropriété est resté essentiellement stable, connaissant une hausse de 0,2 % pour s'établir à 839 600 $.
« D'ici à la fin de l'année, je m'attends à ce que l'activité reste relativement stable. Cependant, les tendances du marché de Vancouver ont tendance à changer rapidement, et si l'urgence des acheteurs et l'activité s'inversent, je ne serais pas surpris de voir une hausse des prix également », a dit M. Ryalls.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver augmentera de 3,0 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023. Les prévisions précédentes ont été revues à la baisse pour refléter les conditions actuelles du marché.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Ottawa
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Ottawa a augmenté de 1,6 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 775 100 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région est resté essentiellement inchangé, affichant une baisse de 0,3 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,8 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 894 400 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse modeste de 1,0 % pour s'établir à 400 300 $.
« À la fin de l'été, dans le marché immobilier d'Ottawa, le nombre d'inscriptions était suffisant pour environ trois mois, oscillant entre un marché équilibré et un marché de vendeurs. Ces jours-ci, les propriétés ont tendance à rester en ligne pendant un peu plus d'un mois, ce qui indique un marché sain pour les acheteurs et les vendeurs », déclare Jason Ralph, dirigeant d'agence et président, Royal LePage Team Realty. « Le prix des propriétés est resté stable au cours des derniers mois, les vendeurs s'en tenant à leur stratégie de mise en vente, persuadés qu'ils obtiendront le prix qu'ils souhaitent, même s'ils doivent attendre. Les acheteurs continuent de rechercher les bonnes affaires et n'hésitent pas à prendre leur temps pour trouver la propriété qui répond le mieux à leurs besoins. Ceux qui sont soumis à des contraintes de temps concluent des transactions parce qu'ils le doivent, tandis que plusieurs autres continuent d'attendre que les taux d'emprunt deviennent plus abordables. »
M. Ralph note que les nouvelles règles hypothécaires génèrent une certaine effervescence sur le marché, rendant les acheteurs d'une première propriété plus optimistes. L'affluence aux visites libres et l'augmentation du nombre de demandes de visite prouvent que la confiance des consommateurs dans la trajectoire du marché s'améliore.
« Pour le reste de l'année, nous nous attendons à une légère tendance à la hausse du prix des propriétés, les nouvelles règles d'emprunt améliorant l'accessibilité des acheteurs d'une première maison, souligne M. Ralph. La hausse des prix pourrait être exacerbée si des élections étaient déclenchées cette année. Chaque fois qu'il y a un changement de gouvernement, le marché immobilier d'Ottawa a tendance à réagir de manière plus marquée que celui des autres grandes villes du pays. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Ottawa augmentera de 4,5 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Québec
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a augmenté de 10,5 % au troisième trimestre de 2024, comparativement au troisième trimestre de 2023, pour atteindre 388 600 $. Cela représente le taux d'appréciation d'une année sur l'autre le plus élevé ce trimestre à l'échelle nationale, ainsi que le plus élevé des principaux marchés au pays pour un deuxième trimestre consécutif. Sur une base trimestrielle toutefois, le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec est demeuré stable à 0,4 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la région a augmenté de 11,0 % sur une base trimestrielle lors du troisième trimestre de 2024 pour atteindre 413 400 $. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a grimpé de 14,5 % en glissement annuel pour atteindre 291 100 $.
De façon historique, le marché immobilier de Québec s'est rarement démarqué à l'échelle provinciale ou nationale. De par la stabilité de son marché de l'emploi principalement stimulé par la fonction publique provinciale, la demande immobilière a rarement donné lieu à de grandes flambées des prix.
« Globalement, les marchés de la province ont été relativement épargnés par la correction post-pandémie des prix de l'immobilier, comparativement à l'Ontario et la Colombie-Britannique. Là où des baisses se sont produites, elles ont été légères et de courte durée », note Mme Fournier. « À Québec, la correction immobilière ne s'est tout simplement jamais matérialisée. Au lieu de cela, la demande locale et de l'extérieur de la ville a continué d'alimenter la hausse des prix sans se fatiguer, jusqu'à la fin septembre. Maintenant, les acheteurs semblent avoir pris un temps d'arrêt, dans l'attente d'un éventuel nouveau coup de pouce de la Banque du Canada avec une réduction des taux cet automne, avant de se repositionner sur le marché. »
Cette pause d'activité devrait être éphémère. En tenant compte du déclin continu des taux d'intérêt qui se poursuivra et du coup de pouce additionnel du gouvernement fédéral qui étirera de cinq années supplémentaires la période d'amortissement des prêts hypothécaires pour les premiers acheteurs, l'activité devrait reprendre rapidement.
« Nous voyons cette initiative d'un bon œil, puisque les jeunes acheteurs ont besoin plus que jamais d'une aide additionnelle pour être en mesure d'accéder à une première propriété, même si cet appui augmentera la part des intérêts de leur facture hypothécaire », a déclaré Mme Fournier. « Cependant, cette initiative suscite des préoccupations quant à son impact sur un marché immobilier caractérisé par une forte demande et une offre restreinte. J'estime que nous aurons un début d'année très effervescent, particulièrement dans le marché des propriétés d'entrée de gamme qui sera largement convoité par les premiers acheteurs. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Québec augmentera de 9,5 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année dernière.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Calgary
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Calgary a augmenté de 6,4 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 698 700 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région est resté essentiellement stable, affichant une hausse de 0,7 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 6,7 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 799 200 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 8,2 % pour s'établir à 274 100 $.
« Le marché immobilier de Calgary a connu un léger regain d'activité après la dernière baisse des taux d'intérêt par la Banque du Canada, juste au moment où le marché d'automne a commencé. Nous observons une hausse du nombre d'inscriptions, surtout dans le segment des propriétés à 700 000 $ et plus, et plusieurs vendeurs qui avaient retiré leur maison du marché en août l'ont remise en vente en septembre pour profiter de l'élan du marché d'automne », mentionne Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Même si cela ne s'est pas encore traduit par des ventes, les courtiers sont certainement occupés, ce qui laisse présager une augmentation du nombre de transactions dans les prochains mois. »
Mme Lyall souligne que la concurrence dans le segment inférieur du marché reste serrée et que certaines maisons font l'objet d'offres multiples. Dans la région, même si le marché reste un marché de vendeurs, les conditions évoluent progressivement vers un marché plus équilibré.
« Pour les prochains mois, nous prévoyons que les prix resteront relativement stables jusqu'à la fin de l'année 2024. Si de nouvelles baisses des taux d'intérêt sont appliquées, ils pourraient augmenter modestement. Dans la plupart des catégories de prix, je m'attends à ce que le marché de vendeurs persiste dans la région jusqu'au printemps, en particulier avec une demande continue pour les maisons moins chères. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Calgary augmentera de 8,0 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Edmonton
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Edmonton a augmenté de 5,4 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 456 300 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région est resté essentiellement stable, affichant une hausse de 0,6 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,7 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 498 900 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 3,1 % pour s'établir à 201 000 $.
« Le marché immobilier d'Edmonton est en passe de connaître l'une des années les plus productives jamais enregistrées. L'été a été extraordinairement occupé. Habituellement, l'activité baisse en juillet et en août, mais cette année, nous avons assisté à un flux constant de ventes durant tous les mois d'été. Et il semble que cet élan se poursuive au courant de l'automne », indique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Le nombre de propriétés sur le marché reste très limité, parmi les plus bas que nous ayons connus depuis près de 20 ans, alors que la demande des acheteurs continue d'augmenter, stimulée en grande partie par les acheteurs d'une première maison d'autres villes et provinces qui déménagent dans la région. Notre marché de l'emploi sain et l'accès à la nature constituent un attrait considérable. »
M. Shearer remarque que si les ventes restent fortes, le rythme lent et régulier des baisses de taux de la Banque du Canada a contribué à contenir la hausse des prix.
« L'abordabilité reste un défi, en particulier pour ceux qui achètent leur première propriété sans pouvoir profiter de l'équité de la vente d'une propriété existante. La baisse progressive des taux d'emprunt commence à se faire ressentir, et continuera à se faire ressentir, mais nous n'avons pas encore observé de hausse dramatique des prix découlant de cette situation, ajoute M. Shearer. Si la confiance des consommateurs est globalement en hausse, les acheteurs restent prudents et plusieurs attendent que de nouvelles inscriptions soient mises en ligne. L'activité devrait commencer à se stabiliser dans les prochaines semaines. Je pense qu'un printemps vigoureux se profile à l'horizon, d'autant plus que de nouvelles baisses de taux sont attendues. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Edmonton augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Halifax
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Halifax a augmenté de 2,2 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 510 100 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une baisse de 0,7 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,5 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 574 000 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 4,0 % pour s'établir à 422 900 $.
« Les récentes baisses du taux de financement à un jour n'ont pas encore stimulé de manière importante l'activité sur le marché du logement. À la fin de l'été, les ventes de propriétés ont été assez lentes, ce qui est normal à ce temps de l'année. Ce n'est qu'au cours des dernières semaines, avec l'arrivée de l'automne, que nous avons constaté une augmentation des demandes d'information. Malgré ce rythme plus calme, l'activité d'achat et de vente reste en hausse par rapport à celle de 2023 », mentionne Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Dans la région de Halifax, le nombre d'inscriptions continue d'augmenter, mais demeure insuffisant pour répondre à la demande. La concurrence pour les maisons dans le segment inférieur du marché reste serrée, tandis que ceux qui achètent dans le segment supérieur ont l'avantage d'avoir plus de choix. Il faut davantage de propriétés pour satisfaire la forte demande des acheteurs d'une première maison. »
M. Honsberger ajoute que la croissance démographique dans la région atlantique a ralenti pour atteindre les niveaux de 2015, mettant fin à la vague de migration à l'origine du boom immobilier de la pandémie en 2020 et 2021. Cette évolution a contribué à assouplir les conditions du marché pour les habitants de la région.
« Nous anticipons un marché d'automne très actif. Les nouvelles règles hypothécaires autorisant une période d'amortissement de 30 ans annoncées par le gouvernement fédéral ainsi que les nouvelles baisses de taux attendues par la Banque du Canada contribueront à maintenir le marché stable au cours des prochains mois et jusqu'au printemps 2025, dit M. Honsberger. Le prix des propriétés commencera à augmenter lorsqu'un plus grand nombre d'acheteurs cherchant à acquérir une maison plus grande ou plus luxueuse reviendront sur le marché, libérant par le fait même les propriétés d'entrée de gamme pour les acheteurs impatients souhaitant conclure une première transaction immobilière. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Halifax augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Winnipeg
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg a augmenté de 4,4 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 402 600 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région est resté essentiellement stable, affichant une baisse de 0,2 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,9 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 441 000 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 3,2 % pour s'établir à 264 400 $.
« À Winnipeg, les activités d'achat et de vente sont restées soutenues durant les derniers mois de l'été et au début de l'automne, les ventes de propriétés étant en hausse par rapport à la même période de 2023. Pour cette période de l'année, le nombre de propriétés sur le marché est inférieur aux nombres habituels, ce qui pourrait se traduire par des hausses de prix plus marquées dans les prochains mois, à mesure que la dynamique se renforce à l'approche de l'automne », souligne Michael Froese, courtier immobilier et gestionnaire, Royal LePage Prime Real Estate. « Les récentes réductions des taux d'intérêt, bien qu'elles aient amélioré la confiance des consommateurs, n'ont pas encore eu d'impact significatif sur l'activité. Au contraire, la demande sur notre marché continue d'être alimentée en grande partie par une économie locale forte et une population croissante, alimentée par les nouveaux Canadiens, ainsi que par les résidents de Toronto et de Vancouver qui se sont installés à Winnipeg à la recherche d'un logement plus abordable ».
Compte tenu de la baisse des taux d'emprunt, M. Froese ajoute que les nouvelles mises en chantier se sont améliorées par rapport aux niveaux de l'année dernière, ce qui a donné aux constructeurs un répit financier bien nécessaire. Cependant, les nouvelles constructions restent insuffisantes pour répondre à la demande actuelle du marché.
« D'ici la fin de l'année, nous prévoyons que l'activité continuera à dépasser celle de 2023, dit M. Froese. Grâce à la baisse des taux d'intérêt et aux nouvelles règles hypothécaires annoncées par le gouvernement fédéral, la demande des acheteurs ne fera que croître à l'approche de la nouvelle année. Compte tenu de l'importance de la demande qui continuera à se manifester de la part de ceux qui sont restés à l'écart du marché, c'est le moment idéal pour les vendeurs d'entrer sur le marché. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg augmentera de 7,5 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
Regina
Au cours du troisième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat d'une propriété à Regina a augmenté de 5,0 % comparativement au même trimestre de 2023 pour s'établir à 387 100 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une hausse modeste de 0,6 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 6,6 % comparativement au même trimestre de 2023 pour atteindre 424 600 $ au troisième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'une copropriété est resté essentiellement stable, affichant une hausse de 0,2 % pour s'établir à 220 300 $.
« L'activité de vente reste soutenue sur notre marché immobilier, comme en témoignent les fréquentes surenchères et les propriétés vendues à un prix supérieur au prix demandé. La demande dépasse largement le nombre de nouvelles inscriptions, ce qui maintient les prix sur une trajectoire ascendante », souligne Shaheen Zareh, courtier immobilier, Royal LePage Regina Realty. « Toute cette demande existait avant les récentes baisses du taux de financement à un jour, les nouveaux immigrants, les investisseurs et les acheteurs de villes plus chères du Canada étant les principaux moteurs de l'activité depuis un certain temps. Même si le marché des copropriétés n'a pas été très développé à Regina par le passé, nous continuons à observer un dynamisme dans ce segment, notamment parce que les jeunes acheteurs recherchent des options de logement abordables. »
M. Zareh ajoute que le marché de la location de Regina connaît aussi une forte demande, en particulier pour les duplex et les logements de faible hauteur. Dans la région, la majorité des projets de construction vise actuellement le segment locatif. Afin d'éviter une surabondance de l'offre, les constructeurs ont maintenu un rythme constant lors de la mise sur le marché de nouveaux produits locatifs.
« Compte tenu des conditions actuelles, il ne fait aucun doute que le marché de Regina enregistrera une forte performance cet automne. Avec de nouvelles baisses des taux d'intérêt prévues dans les prochains mois, nous nous attendons à ce que la demande des acheteurs augmente à mesure que leur capacité d'emprunt s'accroît. Cela exercera une nouvelle pression à la hausse sur les prix des propriétés, à moins que nous n'assistions à une augmentation importante de l'offre. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Regina augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 3e trimestre 2024: rlp.ca/T3-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024: rlp.ca/T3-2024-previsions
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L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d'habitation les plus courants, à l'échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
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SOURCE Royal LePage Real Estate Services
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