***Les entreprises canadiennes misent sur les marchés émergents en plein essor
***L'Inde deviendrait le marché le plus dynamique en termes d'échanges commerciaux
VANCOUVER, le 14 nov. 2012 /CNW/ - Après une année difficile en 2012, les prévisions de la HSBC sur le commerce international font état d'une reprise des échanges commerciaux à deux vitesses; en effet, la consolidation des corridors Sud-Sud sera le moteur de la croissance jusqu'en 2015, après quoi les pays développés entreront dans la danse vers la fin de la décennie. Selon le rapport, l'internationalisation s'intensifiera au tournant de la prochaine décennie (2021-2030), au moment où les entreprises optimiseront leurs chaînes d'approvisionnement mondiales afin de livrer concurrence à l'échelle planétaire.
Dès 2020, la HSBC s'attend à ce que les entreprises avant-gardistes du monde entier aient exploité de multiples corridors et partenariats commerciaux, créé des chaînes d'approvisionnement pour en faire des réseaux efficaces, et amélioré de ce fait leur efficience et leur exploitation. La tendance se poursuivra de 2021 à 2030, contribuant à la stabilisation de la croissance des échanges commerciaux, coïncidant avec la maturité croissante des marchés émergents.
Croissance à deux vitesses
Selon les prévisions de la HSBC sur le commerce international, des pays émergents comme le Vietnam, l'Indonésie, l'Égypte, la Turquie, le Mexique et la Pologne se joindront aux ténors que sont l'Inde et la Chine pour afficher une croissance appréciable des échanges commerciaux au cours des trois prochaines années. L'échange de biens à valeur supérieure augmentera à mesure que ces économies dynamiques s'industrialiseront, reflétant leur maturité accrue, leurs populations nombreuses et la hausse appréciable du nombre de leurs consommateurs de la classe moyenne.
Linda Seymour, vice-présidente à la direction et responsable en chef des services aux entreprises, Banque HSBC Canada a souligné ce qui suit : « Comme le Canada est un exportateur majeur de produits de base et de ressources naturelles, l'industrialisation rapide d'un bon nombre d'économies asiatiques et la demande de matières premières multiplient les occasions pour les entreprises canadiennes actives sur la scène internationale. Nos entreprises ont tout intérêt à saisir ces occasions à mesure que l'activité commerciale entre le Canada et les États-Unis ralentira, compte tenu du fléchissement de la demande au sud de la frontière et de la vigueur du dollar canadien. »
La croissance du commerce indien, une locomotive jusqu'en 2030
Les prévisions sur le commerce international font ressortir le rôle prépondérant de l'Inde en ce qui concerne la croissance de commerce mondial sur l'ensemble de la période. En effet, l'Inde constitue le partenaire à l'importation ou à l'exportation (ou aux deux) le plus dynamique de 2013 à 2015 et de 2016 à 2020 pour les 23 marchés visés par les prévisions de la HSBC, dont le Canada. La croissance du commerce en Inde s'explique par plusieurs facteurs : le patrimoine grandissant de ses consommateurs et l'émergence de sa classe moyenne, l'investissement dans le développement de ses infrastructures, l'influence des investissements directs étrangers, la grande diversité de ses exportations et la tendance à produire des biens de plus grande valeur, ainsi que son nouveau rôle de plaque tournante de la chaîne d'approvisionnement asiatique.
Faisant écho aux prévisions sur le commerce international, le dernier indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC laisse entrevoir la plus grande confiance des pays émergents, l'Inde en tête. Les entreprises dans ces pays étudient de nouveaux corridors commerciaux et trouvent de nouveaux partenaires et de nouveaux réseaux commerciaux à partir desquels elles peuvent assurer leur expansion. Les entreprises dans les pays développés font, comme on pouvait s'y attendre, moins confiance à leurs perspectives commerciales.
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux montre aussi que près de neuf entreprises sur dix au Canada (88 %) s'attendent à ce que le volume de leurs échanges se stabilise ou augmente, alors qu'un peu moins de la moitié (49 %) prévoient une expansion des affaires pendant le prochain semestre. Les problèmes survenus dans la zone euro n'ont pas eu d'incidence appréciable sur le commerce du Canada avec l'Europe, car tous les pays européens ont vu leurs échanges commerciaux avec le Canada augmenter au cours des six derniers mois.
Corridors et pays clés
Par ailleurs, le rapport de la HSBC fait ressortir les éléments suivants :
- l'Inde représente la source la plus dynamique pour les importateurs canadiens (82 %) et l'on s'attend à ce qu'elle le reste jusqu'en 2020; viennent ensuite la Malaisie (80 %), le Vietnam (69 %), le Mexique (64 %) et la Turquie (51 %).
- La Pologne et l'Arabie saoudite arrivent ex aequo à titre de destinations affichant le taux de croissance le plus important pour les exportations canadiennes (81 %); suivent les É.A.U. (42 %), la Chine (22 %) et l'Australie (19 %).
- La Malaisie devrait fortement accroître ses échanges commerciaux avec l'Amérique latine d'ici 2020, au rythme d'à peu près 9 % de 2016 à 2020, grâce à la plus grande sophistication des produits importés par le continent, et plus particulièrement des produits électroniques. Selon les prévisions, les exportations vers le Brésil bondiraient au taux annualisé de 14 % au cours de la période.
- La Turquie et l'Égypte devraient afficher des exportations vigoureuses jusqu'en 2020. Comme les deux pays tablent sur une gamme de produits d'exportation qui grossit à vue d'œil, sur de faibles coûts énergétiques (à court terme) et sur leur position de plaque tournante du commerce international, ils verront tous deux leurs exportations bondir de plus de 12 % de 2013 à 2015. L'expansion commerciale de la Turquie se poursuivra de 2016 à 2020, à la faveur de l'amélioration des perspectives européennes, et elle se fera au rythme annuel soutenu de 9 % entre 2021 et 2030.
- On s'attend à ce que le Vietnam enregistre une croissance annualisée des échanges commerciaux supérieure à 10 % de 2012 à 2030.
Notes aux rédacteurs :
Prévisions de la HSBC sur le commerce international - modélisées par Oxford Economics
Oxford Economics a créé, pour la HSBC, un service personnalisé qui offre des prévisions quant aux échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, en fonction des propres analyses et prévisions de la HSBC à l'égard de l'économie mondiale afin de générer un portrait complet des échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, ainsi que des balances commerciales entre 180 paires de pays.
Oxford Economics produit un rapport mondial pour la HSBC, ainsi que des rapports régionaux et des rapports sur les 23 pays suivants : Hong Kong, Chine, Australie, Indonésie, Malaisie, Inde, Singapour, Vietnam, Bangladesh, Canada, États-Unis, Brésil, Mexique, Argentine, Royaume-Uni, France, Turquie, Allemagne, Pologne, Irlande, Émirats arabes unis, Arabie saoudite et Égypte.
Oxford Economics utilise un cadre de modélisation mondial, basé en partie sur les liens commerciaux, qui assure une parfaite cohérence entre tous les pays. Les prévisions tiennent compte de facteurs tels que le taux de croissance de la demande dans le pays destinataire et la compétitivité du pays exportateur. Les exportations, les importations et les balances commerciales sont établies selon les estimations historiques et les prévisions pour les périodes suivantes : 2013-2015, 2016-2020 et 2021-2030.
Oxford Economics - anciennement Oxford Economic Forecasting - a été fondée en 1981 dans le but de fournir des services indépendants de prévision et d'analyse adaptés aux besoins d'économistes et de planificateurs des secteurs public et privé. L'entreprise est maintenant l'un des plus importants fournisseurs d'analyses, de conseils et de modèles économiques dans le monde, comptant plus de 500 clients. Oxford Economics possède une expertise professionnelle et technique de haut calibre, grâce à son personnel - plus de 70 professionnels établis à Oxford, à Londres, à Belfast, à Paris, aux Émirats arabes unis, à Singapour, à Philadelphie et à New York - et à ses liens étroits avec l'Université Oxford et un éventail d'institutions partenaires en Europe et aux États-Unis.
Indice de confiance dans les échanges commerciaux
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux de la HSBC, qui couvre 20 marchés, constitue la plus vaste enquête mondiale sur la confiance des entreprises. Les résultats présentés ici regroupent les prévisions de 5 800 exportateurs, importateurs et négociants de PME pour les six prochains mois à l'égard : du volume des échanges; des risques encourus par les acheteurs et les fournisseurs; des besoins de financement du commerce international et de l'accès à ce type de financement; de l'incidence du change.
HSBC
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au Canada. HSBC Holdings plc, dont le siège social est situé à Londres, est la société mère du Groupe HSBC. Le Groupe sert les clients à l'échelle du globe par l'entremise d'environ 6 900 bureaux répartis dans plus de 80 pays et territoires, en Europe, dans la région Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec un actif de 2 721 milliards de dollars américains au 30 septembre 2012, le Groupe HSBC se classe parmi les consortiums de services bancaires et financiers les plus importants au monde.
SOURCE : Banque HSBC Canada
Ernest Yee
Vice-président, relations d'entreprise
Banque HSBC Canada
604-641-2973
Fabrice de Dongo
Premier directeur, relations publiques
Banque HSBC Canada
416-868-8282
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