Réclamations de GÉNIeau: une analyse en profondeur s'impose
MONTRÉAL, le 12 juill. /CNW Telbec/ - Alors que depuis l'annonce de la fin du contrat le 22 septembre dernier par le maire il était question d'une pénalité de fin de contrat correspondant à 1% de la valeur totale du contrat de 356 M$, le consortium GÉNIeau réclame maintenant 34 M$ à la Ville. "Il y a lieu de se poser de sérieuses questions quand on constate que la réclamation est 10 fois supérieure à ce que le maire nous avait annoncée. C'est pourquoi nous demandons que toute l'information nous soit transmise intégralement, afin qu'on puisse étudier l'ensemble des justificatifs, et non seulement ceux que l'Administration voudra bien partager avec nous", a déclaré Richard Bergeron, chef de la 2e opposition à l'Hôtel de Ville de Montréal.
Pour le chef de Projet Montréal, la réclamation déposée par GÉNIeau devrait servir de base à la négociation et non pas être perçue comme le montant final à débourser : "Les 34 M$ réclamés par GÉNIeau ne sont à nos yeux qu'une base de discussion. Il est primordial que l'administration municipale étudie dans les moindres détails chaque élément de la réclamation tout en profitant de l'expertise de BPR, afin d'en réduire la portée. Il faut se rappeler qu'en cas de litige BPR s'est engagée à offrir son expertise sans frais supplémentaires. Si la négociation est impossible, la Ville ne devrait pas hésiter à faire appel aux tribunaux. Peut-être qu'un procès serait enfin l'occasion d'y voir clair, à défaut d'avoir une enquête publique", a continué M. Bergeron, rappelant que des enquêtes policières sont en cours.
Même si ce scénario est évoqué, Projet Montréal est loin de se réjouir de la possibilité de voir ce dossier finir devant les tribunaux, et espère que le mélodrame du scandale des compteurs d'eau se termine rapidement. "L'objectif doit être clair : il faut liquider ce dossier le plus rapidement possible tout en minimisant les coûts pour les contribuables montréalais. La population ne devrait pas avoir à assumer davantage de frais pour ce véritable fiasco de l'administration montréalaise", a tonné Richard Bergeron.
Renseignements: Militza Jean, attachée politique de la 2e opposition, (514) 239-8612
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