Recours accru à l'externalisation par les entreprises canadiennes, doublé d'une incertitude à l'égard de leurs plans futurs English
Une étude de Randstad Technologies et d'IBM révèle que les entreprises canadiennes sont incertaines de leurs plans d'externalisation pour les prochaines années.
TORONTO, le 23 mai 2012 /CNW Telbec/ - Bien des employeurs canadiens, confrontés à une pénurie mondiale de compétences, se tournent vers l'étranger pour dénicher et attirer des talents. Sur la question de savoir si cette situation perdurera, leur réponse est : « on ne sait pas ».
Selon un récent sondage commandé par Randstad Technologies et IBM Canada et mené auprès des décideurs du milieu des affaires canadien sur les perspectives en matière de recrutement en TI pour 2012, près de la moitié des répondants disent avoir recours à l'externalisation, comparativement au tiers des répondants en 2009 et en 2010.
Les résultats du sondage montrent que ce sont chez les grandes entreprises et celles menant des opérations à l'échelle internationale que le recours à l'externalisation est le plus répandu. Ces entreprises donnent la réduction des coûts comme raison première à l'externalisation (84 %), tandis que l'importance accordée à l'accès aux bassins de compétences, ainsi qu'au service 24 heures 7 jours sur 7, rallie respectivement 44 % et 39 % de ces entreprises.
Mike Winterfield, président de Randstad Professionnels pour le Canada, affirme que la concurrence internationale, la pression pour faire plus avec moins et le besoin de ressources techniques hautement qualifiées ont conduit les employeurs à explorer des solutions non traditionnelles aux défis qui se présentaient à eux. « Dans les dernières années, nous avons observé le phénomène de mondialisation prendre de l'ampleur. La gestion des talents constitue un enjeu majeur pour les employeurs et, les frontières ayant tendance à s'estomper, les entreprises cherchent à attirer et à fidéliser les talents à l'échelle internationale », ajoute-t-il.
Les fonctions professionnelles énumérées le plus fréquemment par les entreprises utilisant actuellement de l'externalisation comprennent le développement d'applications (61 %), les centres d'assistance (40 %), la gestion de données et de bases de données (23 %) et les systèmes serveur (19 %).
Ajoutons que les utilisateurs actuels de l'externalisation se disent moins sûrs qu'en 2010 de leurs plans en la matière, à savoir s'ils diminueront ou augmenteront leur recours à cette pratique. Quant à ceux qui ne l'utilisent pas, ils rapportent être encore moins certains qu'en 2010 de leurs intentions d'amorcer cette pratique.
M. Winterfield reconnaît que si l'externalisation donne accès à de nouveaux bassins de talents et permet des économies de main-d'œuvre, elle comporte en revanche des défis. « Parmi les inconvénients, mentionnons la réduction du contrôle sur les personnes et sur les procédés, une perte potentielle en capital intellectuel, de possibles différences culturelles et de hauts taux de roulement de personnel. Il y a de nombreux obstacles à surmonter pour recruter à l'étranger, la reconnaissance de la marque doit être bien établie et les structures salariales bien comprises », affirme monsieur Winterfield.
Mais, l'externalisation est une pratique qui continuera d'exister et Randstad, à titre d'entreprise internationale, continue d'y jouer un rôle vital en offrant d'intéressantes opportunités à l'étranger, notamment en Inde.
E. Balaji, chef de la direction de Randstad Ma Foi, affirme : « Grâce à une offre croissante de talents et à des modèles de coûts réduits, les entreprises indiennes répondent aujourd'hui aux exigences internationales en matière de constance, de fiabilité et de qualité du rendement. La concurrence internationale et la pression qui en découle ont constamment poussé l'Inde à offrir de meilleurs services en employant des ressources techniques très compétentes, tout en demeurant économiques. Cela aide le pays et l'industrie à répondre aux besoins des clients, en constante évolution, et à s'inscrire en tête du secteur de la dotation à l'international. »
À propos du sondage canadien d'embauche en TI de Randstad Technologies et IBM
Ce deuxième sondage annuel a été réalisé auprès de plus de 200 décideurs de haut niveau du monde des affaires provenant d'organisations de toutes tailles. Il a pour but d'obtenir de l'information relativement aux tendances d'embauche et aux projections en TI. Le sondage a été réalisé entre le 4 octobre 2011 et le 18 novembre 2011. Veuillez communiquer avec votre directeur de succursale pour obtenir une copie du rapport complet.
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Dayana Moreno
Marie-Noelle Morency
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