QUÉBEC, le 20 mars 2021 /CNW Telbec/ - À la suite du palmarès diffusé par le Journal de Montréal sur les grands émetteurs québécois de gaz à effet de serre, le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), représentant notamment les entreprises de pâtes et papiers, reconnaît qu'il est essentiel d'intensifier les efforts et les innovations de tous les secteurs afin de réduire les émissions de GES et lutter contre les changements climatiques. Cependant, le CIFQ tient à rappeler que depuis 1990, le secteur des pâtes et papiers a réduit de 66 % ses émissions de GES, passant de 4,5 à 1,5 millions de tonnes.
Une amélioration continue des procédés
« Des réductions significatives ont eu lieu au cours des vingt dernières années et le travail se poursuit. L'industrie est proactive et a été parmi les premières à utiliser la biomasse forestière résiduelle afin de réduire ses émissions de GES. Alors que d'autres secteurs y pensent encore, nous agissons depuis longtemps et collaborons avec le gouvernement pour l'utilisation de différentes sources d'énergie pour optimiser et décarboniser les procédés. Cette dynamique s'effectue en même temps que le développement de nouveaux produits permettant de remplacer les plastiques jetables à usage unique », a déclaré le président-directeur général du CIFQ, monsieur Jean-François Samray.
À lui seul, le secteur papetier a contribué à 3,1 millions de tonnes de réduction sur les 7,8 MT de GES réduites par le secteur industriel au cours des vingt dernières années. Des grands secteurs industriels, celui du bois/pâtes et papiers est le secteur qui émet le moins de GES.
L'importance de la forêt dans la lutte aux changements climatiques
Rappelons également que la forêt joue un rôle essentiel dans la lutte aux changements climatiques et qu'il est nécessaire de maximiser son utilisation durable et sa gestion pour améliorer son rôle de captation et de séquestration de carbone. Dans son rapport de 2019, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) indique d'ailleurs que «lorsque le carbone du bois est transféré dans les produits ligneux récoltés, ces derniers peuvent stocker du carbone sur le long terme et peuvent se substituer à des matériaux à forte intensité d'émissions, réduisant les émissions d'autres secteurs ».
« Nous sommes résolument engagés dans l'atteinte de notre objectif collectif de réduction des émissions de GES. La réalisation conjointe des actions en intensification de l'aménagement forestier, l'utilisation accrue de la biénergie et des produits du bois permet de concrétiser le plein potentiel de l'apport des forêts québécoises à la lutte aux changements climatiques », a conclu monsieur Jean-François Samray.
À propos du Conseil de l'industrie forestière du Québec
L'industrie forestière est un moteur de développement économique pour le Québec. Comme indiqué dans l'étude d'impact, en 2019, elle employait directement ou indirectement plus de 140 000 travailleurs et a versé 4,8 G$ aux gouvernements en taxes et impôts, soit près de 155 $ par mètre cube coupé et transformé. Elle représente 11,1 % des exportations du Québec, ainsi que 4,7 % du PIB. Avec sa capacité de séquestration et de stockage du carbone et son potentiel dans la production de bioénergies et de bioproduits, le secteur forestier est un outil contribuant à la lutte contre les changements climatiques.
Source :
Conseil de l'industrie forestière du Québec
https://cifq.com
SOURCE Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ)
Pour demande d'entrevue et informations : Laurence Fafard - Public Stratégies et Conseils, 514-467-5517, [email protected]
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