Réduction du cheptel de cerfs de Virginie - Un plan d'intervention pour protéger la nature
QUÉBEC, le 12 févr. 2022 /CNW Telbec/ - La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) élaborera au cours des prochains mois un plan d'intervention pour la protection des milieux naturels afin de protéger les écosystèmes des parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville contre la surabondance de cerfs de Virginie.
Les impacts importants de la surpopulation ont été documentés, non seulement sur les écosystèmes, mais aussi sur la santé publique et les cheptels eux-mêmes: dégradation du milieu en raison du broutage excessif, raréfaction de la nourriture pour l'ensemble des espèces, risques accrus de propagation de la maladie de Lyme et de collisions routières, notamment.
Les recommandations des experts et des scientifiques qui ont analysé la situation à nouveau au cours des derniers mois penchent fortement en faveur de l'utilisation d'une méthode de réduction létale du cheptel, comme cela se fait ailleurs au Québec, au Canada et aux États-Unis dans des situations similaires. La Sépaq prend part aux travaux du comité de gestion du cerf en milieu urbain et périurbain où siègent des experts du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Il est d'ores et déjà acquis que toute la venaison recueillie sera offerte gracieusement à des organisations qui traitent avec des banques alimentaires afin d'assurer une distribution à des familles dans le besoin.
Le plan en préparation viendra notamment définir le type d'intervention, les lieux, les seuils de densité visés et la période la plus appropriée pour une opération qui satisfait aux attentes.
Des îlots de biodiversité à protéger
Les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville sont des îlots précieux de biodiversité en milieu périurbain. Ils présentent à l'heure actuelle des densités respectives de 15,2 cerfs/km2 et de 30,5 cerfs/km2. La densité idéale pour le milieu naturel serait de 5 cerfs/km2. Les cheptels croissent à un rythme élevé qui commande une intervention rapide, possiblement à l'automne ou à l'hiver prochain.
La réduction de la densité de cerfs de Virginie dans les deux parcs nationaux profitera plus largement à la Montérégie où elle contribuera à diminuer globalement la pression trop forte exercée par le cheptel à l'échelle de la région.
La Sépaq a la responsabilité et le devoir d'agir lorsque la surabondance d'une espèce végétale ou animale vient menacer l'équilibre écologique de l'écosystème de l'un des parcs nationaux sous sa responsabilité.
L'intervention est nécessaire et elle s'appuiera sur les avis bien documentés des experts et des scientifiques dans une optique de protection et conservation des parcs nationaux afin que les générations futures puissent elles aussi en profiter à leur tour.
SOURCE Société des établissements de plein air du Québec
Source : Simon Boivin, Responsable des relations avec les médias, Sépaq, Cellulaire : (418) 254-9314, [email protected]
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