REER : le moment est opportun pour surpondérer les marchés boursiers, selon Valeurs mobilières Banque Laurentienne(1) English
MONTRÉAL, le 21 nov. 2013 /CNW Telbec/ - Parce qu'il est toujours important de revoir de façon périodique ses stratégies d'investissement en vue de la retraite, Valeurs mobilières Banque Laurentienne propose un aperçu sommaire des conditions actuelles du marché et avance quelques suggestions à l'endroit des investisseurs.
Le contexte qui prévaut actuellement dans les marchés démontre une tendance faiblement positive qui fait suite à une période de volatilité assez marquée. La reprise est continue mais lente, et les pressions inflationnistes sont inexistantes. L'investisseur qui a adopté une approche stratégique de diversification pour répartir le risque doit donc réviser ses positions et la combinaison de ses actifs - actions, obligations, encaisse.
Obligations par rapport aux actions : une question d'intérêt(s)
Le marché obligataire se caractérise actuellement par des taux faiblement à la hausse, après avoir enregistré des bas historiques. Comme l'explique Sylvain, Ratelle, vice-président et stratège chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne, « Le rendement des obligations demeure purement mathématique, il dépend directement des taux d'intérêt qui progressent tout en lenteur. »
Les titres de revenu fixe étant voués à plus ou moins brève échéance à une sous-performance, les marchés boursiers sont pour leur part en hausse. Des titres d'actions se détachent plus particulièrement du peloton : ceux de l'indice aristocrates de dividendes canadiens S&P/TSX (ADC), et leur contrepartie aux États-Unis. Comme l'indique un document de la Bourse de Toronto (TMX), « L'indice aristocrates de dividendes canadiens S&P/TSX capture à la fois le revenu durable de dividendes et les possibilités d'accroissement de valeur du capital qui sont deux facteurs clés des attentes de rendement d'un investisseur. L'indice offre aussi une diversification à travers tous les secteurs et affiche à la fois des caractéristiques de croissance et de valeur. »
Les titres qui font partie de cet indice doivent avoir haussé leurs dividendes chaque année sur une période de cinq ans consécutifs. « Ces indices surperforment les indices généraux et la très grande majorité des fonds communs, souligne Sylvain Ratelle. Les titres de l'indice aristocrates ont obtenu, au terme des cinq dernières années, un rendement de 12,24 % comparativement à 4,80 % pour le S&P/TSX et 3,71 % pour le S&P/TSX 60 au Canada; du côté américain, pour la même période, le rendement de l'indice S&P 500 US Dividend Aristocrats a été de 14,10 %. Ce sont des titres de haute qualité, qui offrent une régularité dans l'augmentation de leurs dividendes. Il s'agit donc d'un véhicule de choix qui représente beaucoup de valeur. »
Dans notre analyse, si on ajoute un autre facteur permettant d'identifier les titres d'entreprises qui bénéficient d'une stabilité des opérations et qui créent de la valeur pour les actionnaires, le rendement de ces titres est encore plus substantiel, à 18,62 %.
Répartitions géographique et sectorielle : des facteurs secondaires
La répartition d'actifs en fonction des marchés géographiques n'a plus la même consonance qu'au cours de la dernière décennie. Les évaluations sont raisonnables et aucun marché en particulier ne fait l'objet d'une bulle. Si le ratio cours sur bénéfices est à peu près semblable au Canada et aux États-Unis à X13, il se situe à X11 en Europe et X8 en Chine. Bien que les autres marchés puissent représenter des aubaines, il demeure toujours essentiel de tenir compte des facteurs de risque.
Pour sa part, la répartition sectorielle prend moins d'importance qu'auparavant parce que les investisseurs favorisent de plus en plus les portefeuilles diversifiés, qui recoupent différents secteurs industriels. « À titre d'exemple, l'indice ADC compte des entreprises dans l'ensemble des secteurs. Il tient compte de facteurs déterminants comme la nature cyclique des entreprises, selon leurs spécificités; l'évaluation des titres se fait donc en fonction des avantages et des mérites de chacun avant d'être choisis pour constituer un portefeuille », conclut Sylvain Ratelle.
À propos de Valeurs mobilières Banque Laurentienne
Courtier de plein exercice, Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL) offre une gamme complète de produits d'investissement regroupés sous cinq lignes d'affaires. Sa division Institutionnel - Revenu fixe est solidement implantée partout au pays et réputée pour sa forte présence auprès des gouvernements et des émetteurs corporatifs au niveau du financement ainsi que des marchés secondaires. Sa division Institutionnel - Actions dessert sa clientèle par l'entremise de son service de recherche, de négociation et de financement corporatif dans le secteur à petite capitalisation. Avec 16 bureaux de courtage au Québec, en Ontario et au Manitoba, ses divisions Services de courtage aux particuliers et Courtage à escompte sont en pleine expansion. À titre de courtier remisier, VMBL fournit une gamme complète de services administratifs d'arrière guichet à une clientèle diversifiée.
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SOURCE : Banque Laurentienne du Canada
Mary-Claude Tardif
Conseillère, Relations publiques
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