Réfection du pont Mercier... Une catastrophe! La CCQ dans l'eau chaude
Le Local 711 des métiers de l'acier conjointement avec Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction déposeront cet avant- midi au Palais de Justice de Montréal une requête en mandamus demandant à la Cour Supérieure d'obliger la CCQ à faire son travail concernant le chantier de la réfection du pont Mercier. C'est la première fois au Québec que la CCQ fait l'objet d'une telle requête !
MONTRÉAL, le 21 oct. /CNW Telbec/ - Après des demandes répétées en
Jamais au Québec, la CCQ n'a été visée par une requête en mandamus. Cette requête intervient lorsqu'un organisme public (comme la CCQ) omet, néglige ou refuse d'accomplir un devoir ou omet, néglige ou refuse de poser des actions que la loi lui impose ou lui oblige de faire. La requête en mandamus demande à la Cour Supérieure du Québec d'émettre une ordonnance forçant la CCQ à accomplir son mandat, et, dans le cas où elle constaterait le manquement à celui-ci, l'obliger à faire le travail pour lequel elle a été constituée.
Dans le dossier de la réfection du pont Mercier, le Mohawk Bridge Consortium, société formée pour l'exécution du contrat et choisie sans appel d'offres par les gouvernements, utilise les services d'une majorité de travailleurs non-qualifiés par la CCQ pour l'exécution des travaux. Pire encore, aucun enquêteur ni inspecteur de la CCQ, ou de la CSST n'ont à ce jour, à notre connaissance, visité le chantier.
Le Québec a vécu au cours des dernières années des drames humains sans précédent avec le viaduc du Souvenir et le viaduc de la Concorde qui se sont effondrés suite à un manque d'inspection. Le Local
Les gouvernements ont attribué le contrat sans appel d'offres et sans les garanties usuelles, les inspecteurs ne se rendent pas sur le chantier parce qu'ils ont peur... il faut stopper cette culture du silence et s'assurer que les travaux soient réalisés avec compétence dans le respect de la Santé et la Sécurité au travail.
Discrimination du consortium :
Traitement défavorable créant deux classes de travailleurs
Le Local
Le local
Le Local 711 a participé activement à une démarche de conciliation mettant en présence des acteurs importants de notre activité politique québécoise. Ce dossier fut dans les mains de John Parisella et de
Après toutes ces tentatives, et même à certains moments, des demandes claires d'étouffer l'affaire, Le Local
Cette procédure entreprise ne doit pas être considérée comme une attaque à la communauté de Kahnawake mais bien une démarche visant à régulariser une situation qui porte atteinte aux travailleurs de Kahnawake, victime de l'appât du gain du Mohawk Bridge Consortium, et d'une entente mal ficelée par nos deux paliers de gouvernements.
Renseignements: Local 711 - Métiers de l'acier: Porte-Parole: Jacques Dubois; Pour entrevue: Anne-Marie Desautels, (514) 750-8690, C: (514) 220-6807
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