Réforme démocratique - Vers une plus grande implication des citoyens dans la démocratie municipale
MONTRÉAL, le 22 mai 2015 /CNW Telbec/ - Marvin Rotrand, conseiller de Snowdon, en compagnie de Frédéric Lapointe, président de la Ligue d'action civique, propose la tenue d'un large débat public sur la gouvernance montréalaise et le cadre électoral de la métropole d'ici la prochaine élection municipale. Le système majoritaire uninominal à un tour devrait-il être remplacé par un mode de scrutin préférentiel comme celui envisagé par Toronto pour 2018? Les partis politiques, qui n'existent nulle part ailleurs au Canada, sauf à Vancouver, contribuent-ils positivement à la gouvernance municipale de Montréal? Les citoyens devraient-ils avoir le droit d'initier des référendums? La taille du conseil municipal est-elle adéquate? MM. Rotrand et Lapointe croient que ces questions ne sont que quelques-uns des enjeux qui devraient faire l'objet d'une large consultation des Montréalais.
« La révision des cadre et découpage électoraux actuels se fait aux quatre ans, mais tout se décide à l'interne. Les citoyens ne peuvent que contester la proposition faite par la Ville, ce qui les exclut d'emblée de toute une réflexion pertinente sur la qualité et la représentativité de nos instances démocratiques », explique Fréderic Lapointe. « Ce que l'on propose, c'est d'impliquer les citoyens, dès le départ, dans une discussion qui mènera à la proposition qui sera ultimement adoptée par le conseil de ville. Se réapproprier la démocratie municipale, choisir le type de représentants et les structures qui nous conviennent, ce sont des questions fondamentales. Au fond, les citoyens sont les premiers concernés par ces questions. D'une manière ou d'une autre, ils doivent être consultés sur le modèle qui leur convient », d'ajouter M. Lapointe.
« Concrètement, nous proposons la tenue d'une consultation publique par une entité indépendante du conseil de ville. L'OCPM pourrait jouer ce rôle ou encore un comité crédible de sages mandaté par le conseil de ville. Notre objectif n'est pas de nous prononcer ici sur le meilleur cadre électoral, mais plutôt de nous assurer que les citoyens soient informés et impliqués dans le processus », a indiqué M. Rotrand.
« J'ai d'ailleurs interpellé en ce sens mon collègue, M. Lionel Perez, à titre du membre du conseil exécutif responsable de la démocratie à la ville. J'espère qu'il donnera rapidement suite à notre proposition. Après tout, il n'y a pas eu de débat majeur sur la gouvernance montréalaise depuis le Sommet de Montréal en 2002 », a conclu le conseiller Rotrand.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition
Julie Demers, 514 217-7040
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