Réforme parlementaire de 2009 - Les libéraux refusent d'entendre la voix des citoyens
QUÉBEC, le 22 nov. 2016 /CNW Telbec/ - À l'approche de la fin de cette session parlementaire et après plus de 30 mois de gouvernance libérale, le leader parlementaire de l'opposition officielle, Pascal Bérubé, dénonce les refus répétés du gouvernement libéral d'entendre la voix des citoyens qui utilisent les pétitions pour faire avancer des idées.
« Sur quelque 400 pétitions déposées à l'Assemblée nationale à la demande des citoyens depuis le mois d'avril 2014, les libéraux ont consenti une fois seulement à ce que les membres d'une commission parlementaire assurent un suivi à une pétition et se donnent un mandat d'initiative en lien avec celle-ci. À plus de 60 reprises, les députés se sont réunis en séance de travail et les libéraux ont utilisé leur majorité pour battre les motions demandant que des auditions soient tenues. Le taux d'acceptation des pétitions est donc de 1,6 % », a exposé Pascal Bérubé.
« En 2009, tous les partis ont voulu, de manière non partisane, réformer nos règles parlementaires en poursuivant, notamment, l'objectif de rapprocher l'Assemblée nationale des citoyens. Pour y arriver, nous avons mis en place des outils pour revaloriser le droit de pétitionner. Toutefois, si le gouvernement utilise constamment sa majorité pour bloquer les initiatives citoyennes, le but ne sera jamais atteint », a également dénoncé le leader parlementaire.
« Après avoir répété à maintes reprises que les citoyens ont leur mot à dire plus qu'une fois aux quatre ans, il est grand temps pour le gouvernement libéral que les gestes suivent les engagements : il doit accepter et prendre en compte les outils et les processus qui ont été mis à la disposition des élus pour porter la voix des citoyens », a conclu Pascal Bérubé.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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