Refus du PLQ de rembourser les dons illégaux - Deux poids, deux mesures, dit François Legault
QUÉBEC, 26 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le gouvernement de Philippe Couillard nage en pleine incohérence, a indiqué le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L'Assomption, François Legault, jeudi, lors de la période des questions à l'Assemblée nationale. Alors que les libéraux ont fait adopter en mars dernier le projet de loi 26 dans le but de collecter les sommes volées par les entreprises de construction au cours des 20 dernières années, ils refusent catégoriquement d'accepter un prolongement du délai de prescription prévu à la Loi électorale afin de permettre au DGEQ de poursuivre les partis politiques pour leurs infractions commises pendant toute la période étudiée par la commission Charbonneau.
« Le rapport Charbonneau a démontré deux choses : des sommes ont été volées aux Québécois par des entreprises de construction par la corruption et la collusion et des sommes ont été collectées illégalement par les partis politiques auprès des employés d'entreprises de construction. Pour le Parti libéral, on parle de plus de 7 millions de dollars en financement sectoriel. Le premier ministre nous a dit hier que le Parti libéral va rembourser les sommes collectées illégalement, mais seulement pour les 7 dernières années. Pourtant, la commission Charbonneau a publié les chiffres de ces sommes à partir de 1998 et on voit clairement que les dons les plus importants se retrouvent dans la période entre 2002 et 2008, soit les années où le premier ministre refuse de les rembourser! Pourquoi un délai de 20 ans est accordé pour recouvrir les sommes volées par les entreprises de construction, mais seulement 7 ans pour le Parti libéral? », s'est interrogé François Legault.
« Le chef du Parti libéral, qui avait promis de faire les choses différemment, cautionne les vieilles façons de faire libérales. Comment le premier ministre peut-il proposer que pour les entreprises de construction qui ont fraudé les Québécois, on retourne 20 ans en arrière, mais pour le Parti libéral, on retourne seulement 7 ans en arrière? Où est la logique? On voit bien que pour lui, les intérêts du Parti libéral passent avant ceux des Québécois », a déploré le chef du deuxième groupe d'opposition.
Du même souffle, François Legault a invité les députés libéraux de se tenir debout face à leur chef. « Assez, c'est assez. Il y a une limite à défendre les intérêts du Parti libéral coûte que coûte. L'argent qui a été collecté illégalement entre 2002 et 2008 doit être remboursé. Les Québécois n'attendent rien de moins que cela de leur premier ministre », a conclu François Legault.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Guillaume Simard-Leduc, Attaché de presse, Chef de la Coalition Avenir Québec, 581-888-3946, [email protected]
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