Régime public d'assurance médicaments - Le gouvernement libéral impose aux Québécois une nouvelle hausse de tarif supérieure à l'inflation
QUÉBEC, le 30 juin 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, déplore qu'une fois de plus, le gouvernement libéral impose une hausse de tarif supérieure à l'inflation aux familles québécoises, puisqu'il a choisi d'empocher les économies générées par une baisse du coût du régime d'assurance médicaments.
Chaque année, le 1er juillet, le montant de la prime du Régime public d'assurance médicaments est fixé en fonction du coût pour l'année précédente et de l'estimation de l'augmentation prévue pour l'année à venir. Or, on apprenait hier que dès demain, la prime annuelle du régime passera de 611 $ à 640 $. Quelque 3,5 millions de personnes assurées par le régime public, soit environ 40 % des Québécois, devront donc composer avec cette hausse de 4,75 %, ce qui s'avère bien supérieur à l'inflation.
« Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne cesse de se vanter que son style de gestion génère des économies importantes. Mais qui, au juste, en bénéficie? Certainement pas les Québécois, qui doivent faire face à une énième hausse de tarif », a déclaré Diane Lamarre.
« Comment se fait-il que les économies générées notamment par l'instauration d'un prix maximal payable pour les IPP et l'abolition de la règle des 15 ans - deux décisions du Parti Québécois -, par les nouvelles règles concernant le recours à la mention ne pas substituer et par l'augmentation de l'utilisation des médicaments génériques ne se traduisent pas par une baisse du tarif pour les assurés, comme ce devrait être le cas? Comment se fait-il que malgré la baisse du coût du régime d'assurance médicaments, le montant de la prime augmentera de 4,75 %? Il devrait y avoir un effet direct pour les Québécois, mais le gouvernement a visiblement fait le choix de ne pas les faire profiter de ces économies », a poursuivi la porte-parole.
La députée a aussi mentionné, pour illustrer davantage ses propos, que des 130 M$ que le gouvernement est allé chercher dans les poches des pharmaciens, pas un sou ne retournera aux contribuables. Tout va au gouvernement, tel que le prévoit l'article 202 du projet de loi 28, adopté sous bâillon le 20 avril dernier.
Pire encore, cette nouvelle augmentation de tarif, que les Québécois devront assumer lors de la production de leur déclaration de revenus, est jumelée à une hausse de tous les frais payables en pharmacie, soit la franchise mensuelle, la coassurance et la contribution mensuelle maximale. « Les libéraux multiplient les hausses de tarifs pour les familles québécoises; décidément, respecter leurs promesses semble être le cadet de leurs soucis », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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