Régimes volontaires d'épargne-retraite (RVER) - La FCEI salue le dépôt d'un projet de loi
MONTRÉAL, le 8 mai 2013 /CNW Telbec/ - « La FCEI réclamait depuis plusieurs mois que le gouvernement du Québec dépose un projet de loi sur les régimes volontaires d'épargne-retraite (RVER). Ce sont là des outils d'épargne-retraite intéressants, car ils sont mieux adaptés à la réalité des petits employeurs et leurs employés. Nous voilà donc satisfaits que le gouvernement propose leur création aujourd'hui, offrant ainsi un autre véhicule d'épargne aux salariés, et ce, sans obliger les employeurs à y cotiser », a indiqué Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
Bien que la FCEI aurait préféré que le fait d'offrir ces régimes soit pleinement volontaire, le projet de loi présenté aujourd'hui par la ministre du Travail, Mme Agnès Maltais, offre une certaine souplesse pour les plus petites entreprises, car celles de cinq employés et moins sont exemptées de toute obligation. « Il faut rappeler que le poids de la réglementation les affectant est déjà très lourd. Et plus l'entreprise est petite, plus les coûts de se conformer à la réglementation sont élevés », a indiqué Mme Hébert.
La FCEI souhaite également que les régimes d'épargne soient faciles à administrer. « Les employeurs et les employés ne doivent pas être prisonniers de régimes d'épargne contraignants, complexes et coûteux. Puisque le gouvernement du Québec s'est engagé à alléger la réglementation des entreprises, nous espérons que les mécanismes qui seront mis en place pour créer et administrer les fonds seront souples et conviviaux », a déclaré Mme Hébert.
Cela étant, pour la FCEI, la volonté d'épargner et de prendre les mesures pour améliorer la planification de sa retraite est un acte qui relève avant tout de la responsabilité individuelle, et ce, quel que soit le véhicule d'épargne choisi. « Cependant, pour épargner en vue de la retraite, il y a deux conditions de base : la première est qu'il faut qu'une fois l'épicerie et les impôts payés, il en reste assez pour pouvoir épargner. La seconde, c'est qu'il faut que les citoyens soient suffisamment sensibilisés à l'importance d'épargner en vue de la retraite. Or, tant du côté de la fiscalité qui pèse lourd sur la classe moyenne que du côté de la sensibilisation, il y a du chemin à faire. Souhaitons que le gouvernement agisse aussi sur ces deux éléments importants », a conclu Martine Hébert.
La Fédération compte faire une analyse exhaustive du projet de loi présenter en commission parlementaire le point de vue de ses membres sur cet important projet de loi.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca).
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
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