Registre des armes à feu - La décision de la Cour suprême va à l'encontre du consensus québécois
QUÉBEC, le 27 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Verchères et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, a exprimé sa déception à l'égard de la décision de la Cour suprême au sujet des données du registre des armes à feu, décision qui va à l'encontre du consensus québécois en ce domaine.
« La décision de la Cour suprême indique clairement qu'au‑delà de la légalité, il y a une décision politique qui peut être prise par le gouvernement fédéral. Dans ce contexte, nous demandons donc au premier ministre Philippe Couillard et aux ministres Jean-Marc Fournier et Lise Thériault de tout mettre en œuvre, s'il n'est pas déjà trop tard, pour convaincre le gouvernement de Stephen Harper de ne pas détruire les données québécoises. Le gouvernement peut compter sur notre formation politique pour l'appuyer en ce sens. La mise en place du registre fédéral a été payée, en bonne partie, par les taxes et les impôts des Québécois; ce serait la moindre des choses que les données soient préservées et transférées pour leur bénéfice », a déclaré Stéphane Bergeron.
« Encore une fois, le message des Québécois n'a pas été entendu par la Cour suprême. À l'évidence, le fédéralisme coopératif est une illusion; ça ne fonctionne pas! Cette situation illustre clairement que les décisions du gouvernement fédéral de Stephen Harper vont à l'encontre du Québec, à l'encontre du consensus québécois sur le registre des armes à feu; elle illustre clairement, aussi, qu'ultimement, les desiderata d'Ottawa ont préséance sur les attentes, les besoins et les volontés du Québec. On ne respecte pas le Québec, qui a pourtant continué de se servir des données du registre, car elles sont utiles, dans une perspective de sécurité publique. Détruire des données sur des milliers d'armes à feu enregistrées au Québec est totalement inacceptable », a-t-il ajouté.
Pour un registre québécois des armes à feu
La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, affirme aujourd'hui que les démarches pour mettre en place un registre québécois des armes à feu seraient enclenchées. Stéphane Bergeron a offert la pleine et entière collaboration de sa formation politique à cet effet.
« Nous avions d'ailleurs, lorsque nous étions au gouvernement, déposé un projet de loi créant un registre québécois des armes à feu, projet de loi qui avait fait consensus. Le gouvernement doit mettre en place un registre efficace, à un coût raisonnable pour les Québécois; nous lui offrons notre collaboration pour ce faire », a conclu Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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