Règles sur le stationnement - Le maire Dorais plaide pour l'ouverture et la prudence
MONTRÉAL, le 25 avril 2014 /CNW Telbec/ - Le maire du Sud-Ouest, Monsieur Benoit Dorais, a demandé aux professionnels de l'arrondissement de se pencher sur les règles qui régissent actuellement le nombre de cases de stationnement minimum par logement. « Les règlements doivent évoluer avec la société », a affirmé le maire Dorais. « Tous les membres du conseil en sont conscients et sont désireux que cela se fasse dans les meilleurs délais », a-t-il ajouté. « Mais il faut éviter l'improvisation et la précipitation. »
Transparence et équité
Le cas d'un couple de propriétaires d'Émard, qui a été rapporté dans certains médias, a mis en lumière une opposition possible entre les intentions louables de verdissement et l'obligation que fait le règlement de l'arrondissement, pour ce secteur, de maintenir sur son terrain deux cases de stationnement pour trois logements. On a considéré comme un droit acquis le fait de n'avoir qu'une seule case pour trois logements plutôt que deux comme on l'exige d'un nouveau triplex. En démolissant le garage et en verdissant, la seule case disparaissait, en conséquence de quoi l'arrondissement a demandé d'aménager une place de remplacement. Celle-ci doit être en pavés alvéolés plutôt qu'en asphalte pour éviter les îlots de chaleur tel que prescrit dans notre règlement d'urbanisme depuis 2011.
« C'est ce genre de cas malheureux qui nous amène à remettre en question la réglementation », a expliqué Benoit Dorais. « Par contre, on ne peut pas gérer au cas par cas et appliquer les règles différemment selon les demandeurs. Nous devons gérer en toute transparence et appliquer les règles à tous également. »
Pourquoi des normes minimales
Les normes minimales sont là pour assurer que les rues ne débordent pas et que les résidents et les visiteurs arrivent à se stationner sans trop de difficultés. « S'il est vrai que certaines rues ne posent aucun problème, il y en a beaucoup d'autres où les résidents se plaignent du contraire. Nous devons aussi penser aux gens qui ont besoin de place pour laisser leur voiture alors qu'ils prennent les transports actifs ou collectifs pour aller travailler. Il faut donc être prudent », a conclu le maire Dorais.
SOURCE : Ville de Montréal - Arrondissement du Sud-Ouest
Marie Otis, directrice de cabinet
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