IQALUIT, le 27 nov. 2018 /CNW/ - Le 23 nov. 2018 la Cour d'appel du Nunavut a rendu sa décision dans R. c. Dejaeger dans laquelle elle a rejeté les appels interjetés par la défense contre la déclaration de culpabilité et la peine infligée.
Dans ses motifs rejetant l'appel contre la peine infligée, la Cour a indiqué que [Traduction] « la peine d'emprisonnement de 19 ans correspond parfaitement aux lignes directrices offertes dans d'autres affaires similaires liées à des crimes de violence sexuelle perpétrés pendant une longue période contre des enfants par des adultes en situation de confiance et d'autorité. »
En 2015, Eric Dejaeger a été condamné à une peine d'emprisonnement de 19 ans pour les crimes qu'il a commis, à savoir 31 chefs d'accusation d'infractions sexuelles contre des enfants et un chef d'accusation de bestialité. La plupart des crimes ont été commis dans le hameau d'Igloolik (qui faisait partie à l'époque des Territoires-du-Nord-Ouest), où il était l'un des prêtres locaux de 1978 à 1982. M. Dejaeger a déjà été condamné pour avoir perpétré des crimes similaires dans le hameau de Baker Lake, mais s'est enfui en Belgique où il est resté jusqu'à son renvoi au Canada en 2011, après qu'on lui a retiré sa citoyenneté belge.
M. Dejaeger a causé pendant longtemps un préjudice important à un nombre considérable d'enfants vulnérables. Pendant quinze ans, il a échappé à la justice canadienne en demeurant en Belgique. Cette affaire est importante à l'égard de l'administration de la justice canadienne ainsi que des hameaux d'Igloolik et de Baker Lake (Nunavut) qui continuent de vivre avec les séquelles de ses crimes.
Eric Dejaeger dispose de 60 jours pour décider de présenter une demande d'autorisation de pourvoi auprès de la Cour suprême du Canada.
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SOURCE Service des poursuites pénales du Canada
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