Rejet des offres patronales et mandat de grève dans l'entretien ménager,
décret de Montréal
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Union des employés et employées de service, section locale 800 (FTQ)08 nov, 2010, 15:42 ET
MONTRÉAL, le 8 nov. /CNW Telbec/ - Réunis samedi, 6 novembre 2010, en assemblée générale tenue simultanément à Montréal, à Gatineau et à Trois-Rivières, les travailleurs et travailleuses de l'entretien ménager des régions régies par le décret de Montréal ont rejeté dans une proportion de 81 % les dernières offres patronales et ont accordé de façon tout aussi massive à leur comité de négociation le mandat de déclencher la grève et tout autre moyen de pression.
Plusieurs clauses tant normatives que monétaires demeurent en suspens, et ce après 37 rencontres de négociation et conciliation.
Les salariés concernés, membres de l'Union des employés et employées de service, section locale 800 (FTQ), sont environ 6 000 à l'emploi des firmes regroupées dans l'Association des entrepreneurs de services d'édifices Québec inc.
Les travailleurs et travailleuses ont déjà été convoqués pour une nouvelle assemblée générale le 21 novembre prochain. « D'ici là, nous sommes prêts et espérons entreprendre avec la partie patronale une ronde de négociation intensive dans l'espoir d'en arriver à un règlement. Mais si on ne constate pas la même volonté de règlement chez les employeurs, nous n'hésiterons pas à exercer le mandat de moyens de pression et de grève que nous ont accordé nos membres dans une très forte proportion en assemblée générale, samedi dernier », déclare le porte-parole du comité syndical de négociation, Alain Brisson, vice-président administratif de l'UES 800 (FTQ).
Les clauses normatives en suspens ont trait, notamment, à la sous-traitance, aux routes de travail, aux qualifications et au délai pour combler les postes vacants, aux modalités de prise des vacances et aux descriptions de tâches, au droit de supplantation sur un autre quart de travail, à l'application du décret de l'entretien ménager aux foires alimentaires des centres commerciaux et aux libérations pour activités syndicales. Sur le plan monétaire, sont en suspens notamment les clauses sur les vacances, les congés de maladie, la participation patronale au régime de retraite des salariés, ainsi que les salaires. La partie patronale offre des augmentations annuelles de 1,5% dans une convention collective de 5 ans, ce que les travailleurs et travailleuses jugent nettement insuffisant, ce serait-ce que pour maintenir leur pouvoir d'achat.
Renseignements:
Alain Brisson
Tel : 514 385-1717 ou 1 800 361-2486
Poste 238
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