Relecture des mammographies : Le Collège des médecins du Québec confirme que
la visite d'inspection professionnelle est à l'origine de l'enquête en cours

MONTRÉAL, le 17 nov. /CNW Telbec/ - Le Collège des médecins du Québec tient à apporter des précisions sur l'information publiée dans La Presse ce matin. Le Collège des médecins confirme que le programme de mécanismes de surveillance est l'indicateur qui a permis d'identifier que le radiologiste concerné pourrait avoir un problème quant à la qualité de son exercice lié à la lecture de mammographies et de scanographies.

Au sein d'un ordre professionnel, les demandes d'enquête déposées au syndic proviennent entre autres de la population. Le contenu d'une plainte devient public lorsque le syndic dépose une plainte devant le conseil de discipline de l'ordre. Le Collège précise que le syndic d'un ordre professionnel est une entité totalement indépendante de l'ordre et effectue des enquêtes sur des cas en particulier (la plainte reçue).

Toutefois, afin de mieux protéger le public, le syndic peut communiquer l'identité du médecin à la Direction de l'amélioration de l'exercice du Collège qui est responsable de faire les visites d'inspection auprès des membres et des établissements s'il juge lors de son enquête que le médecin pourrait avoir des problèmes quant à la qualité de son exercice. Ces deux interventions sont parallèles et indépendantes.

De ce fait, les médecins inspecteurs peuvent vérifier la qualité de l'exercice du médecin. Au Collège, 30 % des visites d'inspection sont effectuées à la suite de renseignements transmis par le syndic. Cette mesure permet de mieux cibler les médecins en difficulté.

Les médecins qui comptent 35 années de pratique et plus sont plus susceptibles de recevoir une visite d'inspection.

Dans le cas présent, ce n'est pas d'abord la réception d'une plainte au bureau du syndic mais bien le processus de l'évaluation de la qualité de l'exercice par l'inspection professionnelle qui est à l'origine de l'enquête.

Par ailleurs, contrairement à ce que rapporte l'article publié dans La Presse, le Collège des médecins du Québec n'avait pas été blâmé en 2006 pour son mécanisme de surveillance professionnelle. L'enquête réalisée en 2006 avait conclu que le médecin concerné avait une pratique de qualité.

Le Collège des médecins rappelle que l'enquête en cours est le moyen qui permettra d'évaluer la qualité de l'exercice du radiologiste. Actuellement, il est trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit quant à la pratique du médecin.

Le Collège des médecins du Québec est l'ordre professionnel des médecins québécois. Sa mission est de promouvoir une médecine de qualité pour protéger la population et contribuer à l'amélioration de la santé des Québécois.

Renseignements:

Mme Leslie Labranche
Coordonnatrice aux relations publiques
Collège des médecins du Québec
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