Remaniement ministériel - Rien de rassurant pour l'économie, les familles, la réussite scolaire et le développement de nos régions

MONTRÉAL, le 28 janv. 2016 /CNW Telbec/ - En réaction à l'annonce de la nouvelle composition du Conseil des ministres du gouvernement libéral, le chef du Parti Québécois, Pierre Karl Péladeau, et le leader parlementaire de l'opposition officielle, Bernard Drainville, constatent que le remaniement d'aujourd'hui n'a absolument rien de rassurant pour l'économie du Québec, la réussite scolaire, les familles et le développement des régions.

« Dans l'annonce d'aujourd'hui, il n'y a pas le coup de barre que nous attendions en matière économique. Les efforts ont été dispersés dans les mains de plusieurs personnes. Nous arrivons à mi-mandat, et il n'y a toujours pas de vision ni de véritable stratégie pour relancer l'économie. Or, ce sont les Québécois qui paient le prix fort des promesses brisées et de l'incompétence des libéraux. Très bientôt, les familles vont devoir payer l'augmentation des tarifs des services de garde. Les 250 000 emplois promis sont officiellement portés disparus. Il y a même 10 000 chômeurs de plus au Québec depuis l'arrivée du premier ministre. Et où est la préoccupation pour les régions? Manifestement, l'économie n'intéresse pas le premier ministre. Quand on veut une stratégie cohérente, il faut avoir un plan d'affaires, désigner la personne forte, faciliter la prise de décisions », a insisté Pierre Karl Péladeau.

Trois ministres en moins de deux ans
« En éducation, nous avons perdu deux ans. Nous en sommes à un troisième ministre, et le gouvernement libéral ne parle toujours pas des enfants ni de la réussite scolaire, il parle de structures. Le gouvernement de l'austérité coupe, au détriment des enfants du Québec. Pourtant, l'éducation doit être notre plus grande priorité. Le gouvernement cessera-t-il d'affaiblir notre système public d'éducation? », a aussi questionné le chef du Parti Québécois.

Pour éviter d'admettre son échec
« Ce remaniement est surtout un aveu d'échec du premier ministre et la démonstration claire du manque de profondeur de l'équipe libérale. Le premier ministre garde en place des ministres qui n'ont absolument rien prouvé : David Heurtel, François Blais et Francine Charbonneau. Ces personnes ont déçu les familles du Québec et, pourtant, elles restent. Par exemple, comme ministre de la Famille, Francine Charbonneau a entrepris la démolition des CPE et, aujourd'hui, Philippe Couillard nomme un ancien de l'ADQ, qui n'a jamais cru aux CPE, pour finir le travail. Par ailleurs, avec Martin Coiteux, c'est l'austérité qui fait son entrée dans le monde municipal. J'ai aussi une pensée pour certains députés libéraux qui attendent, depuis longtemps pour plusieurs, d'accéder au Conseil des ministres et qui voient des députés provenant de la CAQ y être nommés. Le pseudo‑renouveau du gouvernement vient de son club-école », a ajouté Bernard Drainville.

« Nous allons continuer d'être une opposition officielle branchée sur les préoccupations des Québécois, alors que la grogne et l'insatisfaction montent face à ce gouvernement. Les Québécois peuvent compter sur nous. Notre société a de grands défis à relever, il faut s'y mettre, que ce soit en économie, en éducation ou en santé. Les députés du Parti Québécois vont continuer à être sur le terrain pour rencontrer les citoyens et faire écho de leurs demandes à l'Assemblée nationale. C'est ce que notre équipe accomplit chaque jour, et nous allons poursuivre notre travail », a conclu Pierre Karl Péladeau.

SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle

Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743