QUÉBEC, le 25 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le Conseil supérieur de la langue française a remis aujourd'hui pour une 36e fois les insignes de l'Ordre des francophones d'Amérique et le Prix du 3‑Juillet‑1608. Il a décerné par la même occasion le prix littéraire Émile-Ollivier, créé en 2004 en collaboration avec le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes.
« Par leurs réalisations remarquables, les récipiendaires et les lauréats contribuent à la promotion de notre langue à travers tout le continent. Quarante ans après la proclamation du français comme langue officielle du Québec par Robert Bourassa, je suis fière de constater toute la richesse et la vitalité de notre langue. Je félicite et remercie chaleureusement ceux et celles qui contribuent à sa pérennité et à son rayonnement », a déclaré la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, madame Hélène David, aussi présidente d'honneur de cette cérémonie.
« C'est avec fierté que le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes s'allie de nouveau au Conseil supérieur de la langue française pour la remise du prix littéraire Émile-Ollivier. Ambassadeurs de la langue française et des cultures d'expression française, les auteurs francophones dispersés aux quatre coins des Amériques nous permettent, par leur plume, d'apprécier toute la beauté et la richesse de notre si belle langue », a mentionné le ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, monsieur Jean-Marc Fournier.
Sept nouvelles personnalités éminentes de la francophonie s'étant consacrées au maintien et à l'épanouissement de la langue française en Amérique se sont vu décerner les insignes de l'Ordre des francophones d'Amérique.
Pour le Québec :
Monsieur Conrad Ouellon
Madame Monique C. Cormier
Pour l'Acadie :
Monsieur Roger Doiron
Pour l'Ontario :
Madame Trèva Legault Cousineau
Pour l'Ouest canadien :
Madame Angélina Gionet
Pour les Amériques :
Madame Marie-Christine Koop
Pour les autres continents :
Monsieur Philippe Suinen
Le Prix du 3‑Juillet‑1608, qui récompense une organisation s'étant distinguée par son action exemplaire pour la défense et la promotion de la langue et de la culture françaises en Amérique, a été remis cette année au journal Le Droit.
Enfin, le prix littéraire Émile-Ollivier a été décerné à madame Marguerite Andersen pour ses confessions intitulées La mauvaise mère (les Éditions Prise de parole). Rappelons que ce prix récompense une œuvre, publiée en français par une maison d'édition membre du Regroupement des éditeurs canadiens-français, qui se démarque par sa bonne maîtrise de la langue écrite, ses qualités littéraires et son originalité.
Le président du Conseil supérieur de la langue française, monsieur Conrad Ouellon, a rendu hommage aux récipiendaires et lauréats : « Quel que soit le domaine où ils agissent, nos récipiendaires et lauréats se sont fait remarquer pour leur engagement indéfectible et leur influence remarquable sur le cours des choses. L'attachement à la langue française qui les mobilise est impressionnant et admirable. Le Conseil supérieur de la langue française est fier de souligner officiellement leur contribution exceptionnelle », a-t-il mentionné.
Annexe
RÉCIPIENDAIRES DE L'ORDRE DES FRANCOPHONES D'AMÉRIQUE
QUÉBEC
Monsieur Conrad Ouellon
Conrad Ouellon a consacré l'essentiel de sa carrière à la langue française, principalement à l'Université Laval, où il a assumé différentes responsabilités d'enseignement, de recherche, d'animation scientifique et d'administration. Linguiste de formation, M. Ouellon a fortement contribué au développement des études sur la phonétique et sur l'aménagement linguistique. Son action décisive pour la création d'un programme de maîtrise en orthophonie et ses travaux au sein de différents comités, tel le Comité d'agrément des programmes de formation à l'enseignement, qu'il a présidé de 1997 à 2002, témoignent de l'importance qu'il a toujours accordée à la formation des maîtres pour la qualité du français parlé et écrit. En plus de ses nombreuses réalisations universitaires, les initiatives qu'il a prises pour favoriser l'usage du français dans certains milieux, dont celui de l'informatique, ainsi que les missions d'enseignement qu'il a menées dans la francophonie canadienne et internationale illustrent d'autres facettes de son travail de terrain et de son engagement dans la transmission des connaissances. À sa retraite, il a accepté la présidence du Conseil supérieur de la langue française, poste qu'il a occupé de 2005 à 2011. Durant ses deux mandats à titre de président, il s'est penché notamment sur la norme du français, la langue d'enseignement au cégep, l'intégration sociale et culturelle des personnes immigrantes et la langue française comme vecteur de cohésion sociale. Sa détermination tranquille et son approche pragmatique lui ont permis de proposer des réponses nuancées à plusieurs questions concernant l'avenir du français au Québec. En 2009, la République française le nommait officier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Cette année, des circonstances particulières ont mené à une situation inédite : en juillet dernier, on a nommé M. Ouellon président du Conseil supérieur de la langue française après qu'un jury de sélection indépendant eut retenu sa candidature, au printemps dernier, comme membre de l'Ordre des francophones d'Amérique. Il a donc le double plaisir de recevoir et de remettre les prestigieux insignes de l'Ordre.
Madame Monique C. Cormier
Professeure titulaire et directrice du Département de linguistique et de traduction de l'Université de Montréal, Monique C. Cormier est spécialiste de la métalexicographie monolingue et bilingue, en particulier des dictionnaires des XVIIe et XVIIIe siècles. En outre, Mme C. Cormier dirige le Bureau de valorisation de la langue française et de la francophonie de son université, et elle a présidé l'Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec de 2003 à 2006. Membre du conseil d'administration de l'Office québécois de la langue française depuis 2002, elle est également membre du conseil d'administration de l'Association francophone pour le savoir (Acfas) depuis 2008. Son intérêt pour l'étude et la promotion de la langue française s'étend au-delà de la communauté scientifique et professionnelle : qu'il s'agisse de la Journée québécoise des dictionnaires, des émissions sur les dictionnaires qu'elle a conçues pour la chaîne Canal Savoir ou encore de sa proposition d'étendre l'obligation d'adopter une politique linguistique à toutes les universités du Québec, sa contribution à l'épanouissement du français au Québec se déploie sur plusieurs plans et auprès de différents publics. Elle a d'ailleurs reçu de nombreuses distinctions : membre de la Société royale du Canada, chevalière de l'Ordre national du Québec et chevalière de l'Ordre des Palmes académiques. Monique C. Cormier s'est aussi vu décerner le prix Georges-Émile-Lapalme et le Prix d'excellence académique de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université, pour ne nommer que ceux-là.
ACADIE
Monsieur Roger Doiron
Résumer la contribution de Roger Doiron à la francophonie n'est pas une mince tâche, compte tenu de la multitude de ses réalisations, qui s'échelonnent sur plus de quarante ans, dans divers secteurs de la société acadienne et francophone. Tout d'abord, M. Doiron a travaillé dans le domaine de l'éducation, à titre d'enseignant, de directeur d'école, de président de l'Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, de coordonnateur du comité ad hoc pour l'établissement des écoles et districts homogènes francophones au Nouveau-Brunswick et de membre fondateur de l'Association francophone internationale des directeurs d'établissements scolaires. Au-delà de sa carrière dans l'enseignement, il a enrichi sa feuille de route de multiples engagements au service de causes telles que l'alphabétisation, la santé, les droits des aînés ainsi que la défense des droits et intérêts du peuple acadien des provinces de l'Atlantique. Pour ne citer que quelques exemples, il a été président fondateur de la Fédération canadienne pour l'alphabétisation en français, président de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada et vice-président de la Société nationale de l'Acadie. De plus, Roger Doiron est aujourd'hui maire de la ville de Richibucto, président de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick et directeur général de la Société des enseignantes et enseignants retraités du Nouveau-Brunswick. Son engagement bénévole dans différents milieux visant à améliorer la qualité de vie de ses compatriotes fait de M. Doiron une figure de proue de l'Acadie moderne ainsi qu'un grand défenseur du français.
ONTARIO
Madame Trèva Legault Cousineau
Trèva Legault Cousineau œuvre depuis plus de quarante ans pour la défense et la promotion de la francophonie à l'échelle régionale, provinciale, nationale et internationale. Elle a joué un rôle de conseil, de coordination et de gestion au sein de plusieurs organismes franco-ontariens. En effet, cette mère de six enfants s'est toujours dévouée pour sa communauté, par le travail et le bénévolat. Élue au Conseil des écoles catholiques de Timmins, elle s'engagera dans plusieurs comités provinciaux et nationaux, dans lesquels elle sera souvent l'unique francophone, afin de défendre les intérêts de sa communauté. Elle a présidé, entre autres, l'Association française des conseils scolaires de l'Ontario, la Fédération nationale des conseils scolaires de langue française, l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO) et le Groupe consultatif sur la gestion de l'éducation en langue française, dont le rapport a mené à la création des douze conseils scolaires de langue française de l'Ontario. Elle a également été vice-présidente du Richelieu international de 2003 à 2008. L'une de ses grandes réalisations est sa participation au projet des Monuments de la francophonie d'Ottawa, d'abord comme membre du comité organisateur, puis comme responsable du plus récent monument, érigé à l'Université d'Ottawa. De plus, Mme Legault Cousineau a été élue, en 2010 puis en 2014, au conseil d'administration du Centre de la francophonie des Amériques. Son dévouement l'a amenée à relever plusieurs défis de taille, par exemple en remplaçant au pied levé la directrice générale de l'ACFO d'Ottawa et la coordonnatrice du Centre Séraphin-Marion d'Orléans. Toujours active à 77 ans, Trèva Legault Cousineau est membre Richelieu et présidente de Dialogue Canada, qui œuvre notamment pour la reconnaissance du statut bilingue de la ville d'Ottawa.
OUEST CANADIEN
Madame Angélina Gionet
Avant de s'établir en Alberta, en 2006, Angélina Gionet a contribué à la progression des femmes francophones du Nouveau-Brunswick. Elle a poursuivi son œuvre dans l'ouest du Canada, tout en multipliant ses actions sur le terrain au service de différentes causes. Directrice de l'Association canadienne-française de l'Alberta, elle consacre ses efforts à répondre aux besoins concrets des francophones en enrichissant de multiples façons leur capacité de vivre et de s'épanouir dans leur propre langue. Par exemple, elle a mis sur pied une coopérative de services de garde à l'enfance, la seule de la région de Wood Buffalo à offrir des services en français de la pouponnière jusqu'au milieu scolaire, de même qu'un programme de cours en français sur la santé et la sécurité du travail, cours obligatoires pour accéder aux emplois du domaine pétrolier. Elle a de plus travaillé à l'offre d'ateliers dans les écoles anglophones de la région afin de mieux faire connaître la culture francophone aux petits Albertains. Que ce soit pour encourager les activités de la relève artistique francophone, pour accroître l'achat de livres en français à la bibliothèque municipale, pour développer des services de santé en français ou encore pour aider les entrepreneurs francophones à s'établir dans la région, Mme Gionet sait comment bâtir des ponts entre les différents acteurs clés et défendre des causes qui profitent à l'ensemble de sa collectivité. En somme, tous les projets réalisés par Mme Gionet permettent aux francophones de l'ouest du Canada d'enrichir leur qualité de vie grâce à un nombre accru de services en français dans des secteurs névralgiques comme ceux du travail et de la culture.
AMÉRIQUES
Madame Marie-Christine Koop
Professeure titulaire de langue et civilisation françaises à la University of North Texas, directrice du Département de langues, littératures et cultures de cette université de 2004 à 2012 et directrice du programme de maîtrise d'été depuis 1993, Marie-Christine Koop a également assumé la responsabilité des échanges universitaires franco-américains pendant plusieurs années. Une partie importante de ses activités professionnelles concerne la promotion de la langue et des cultures d'expression française aux États-Unis. Outre ses diverses publications sur le français, sur le Québec et sur la France, Mme Koop a beaucoup œuvré à la formation des professeurs de français aux États-Unis et elle a organisé de nombreux colloques, congrès, cours et séminaires de maîtrise sur les cultures française et québécoise. De plus, son engagement passionné en faveur de la langue française s'est traduit par un travail dynamique à l'American Association of Teachers of French (AATF), dont elle a assumé la vice-présidence puis la présidence, de 2006 à 2010, de même qu'à la présidence de la Commission sur la compétence culturelle et de deux commissions nationales sur la promotion du français aux États-Unis. Elle a aussi assumé la vice-présidence de la Commission Amérique du Nord de la Fédération internationale des professeurs de français, dont elle a été membre du conseil d'administration de 2007 à 2013. Le gouvernement français l'a d'ailleurs honorée en lui remettant la médaille de chevalier de l'Ordre des Palmes académiques, puis celle d'officier en 2007, auxquelles s'ajoutent plusieurs autres distinctions décernées pour ses activités d'enseignement et de promotion de la culture francophone. Mme Koop n'a ménagé aucun effort pour promouvoir l'enseignement du français et pour faire rayonner la culture québécoise, tant sur le continent américain qu'ailleurs dans le monde.
AUTRES CONTINENTS
Monsieur Philippe Suinen
Administrateur général honoraire de Wallonie-Bruxelles International et de l'Agence wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers, et Commissaire général du 2e Forum mondial de la langue française (Liège, 20-23 juillet 2015), Philippe Suinen est, depuis 1998, Représentant personnel du ministre-président de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles auprès de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il a fait partie des pionniers de l'exception, puis de la diversité culturelle, et il a contribué à la mise sur pied du Réseau francophone de l'innovation (FINNOV). Le Québec a trouvé en lui un allié indéfectible dans sa lutte pour la promotion du français et l'utilisation de cette langue dans les forums internationaux ainsi que pour assurer la présence culturelle du Québec en Belgique. De fait, Philippe Suinen a tissé des liens entre la Belgique et le Québec dans plusieurs domaines, de la scène culturelle jusqu'au secteur économique en passant par le commerce, la recherche scientifique et la francophonie. Pour son action durable et les multiples partenariats qu'il a su établir dans différents secteurs de la francophonie, M. Suinen a été reçu Chevalier de l'Ordre national du Québec, en 2007. Nommé Commandeur de l'Ordre de Léopold et Commandeur de l'Ordre du Mérite du Grand-Duché de Luxembourg, il est également titulaire de distinctions polonaise, hongroise et arménienne.
LAURÉAT DU PRIX DU 3-JUILLET-1608
Journal Le Droit
À une époque où la presse écrite est à se redéfinir, les 101 ans d'un journal francophone en milieu anglophone constituent un exploit. Le défi est doublement grand pour le journal Le Droit, et cela tient à sa situation unique au centre de deux villes importantes du Québec et de l'Ontario; à son mandat particulier au milieu de deux collectivités unies par une même langue, mais différentes par leurs intérêts propres et leurs caractéristiques géopolitiques; et à son statut de journal d'expression française baignant dans une mer anglophone au cœur de la capitale du Canada.
Créé en 1913 dans la foulée d'un règlement qui limitait sévèrement l'enseignement en français dans les écoles de l'Ontario, le journal Le Droit participe depuis sa fondation à l'épanouissement de la collectivité francophone ontarienne. Cet organe d'information quotidienne contribue sans relâche à éclairer les enjeux de l'heure et à préserver la culture, la langue et les institutions françaises de l'Ontario. Ainsi, il a participé à toutes les luttes de la communauté franco-ontarienne et l'a accompagnée dans tous les événements marquants tels que les États généraux du Canada français, les débats entourant les écoles secondaires publiques de langue française et, plus récemment, la sauvegarde de l'Hôpital Montfort, le seul hôpital universitaire francophone en Ontario et dans tout le Canada à l'ouest du Québec. Fidèle à sa mission de diffusion de l'information et de ralliement des Franco-Ontariens et des Québécois francophones de l'Outaouais, Le Droit a toujours fait preuve d'une vigilance exemplaire dans la protection des droits linguistiques de la minorité francophone.
LAURÉAT DU PRIX LITTÉRAIRE ÉMILE-OLLIVIER
Marguerite Andersen, pour ses confessions littéraires intitulées La mauvaise mère publiées aux Éditions Prise de parole
Originaire d'Allemagne, résidant depuis trente ans à Toronto, Marguerite Andersen (Ph. D. Université de Montréal) a été professeure d'études françaises en Europe, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord, puis professeure de littérature à l'Université Concordia et à l'Université de Guelph. Romancière, essayiste et poète, elle est l'auteure d'une vingtaine d'ouvrages.
Le premier roman de Marguerite Andersen, De mémoire de femme, a obtenu le Prix des jeunes écrivains du Journal de Montréal en 1983. Son roman La soupe a reçu le Grand Prix du Salon du livre de Toronto en 1996, puis Le figuier sur le toit a remporté en 2009 le prix Trillium et le Prix des lecteurs de Radio-Canada. En 2014, La mauvaise mère a également remporté le prix Trillium.
Dans La mauvaise mère, Marguerite Andersen relate les moments importants de sa vie. Une vie pleine, difficile, mouvementée. Ces confessions la révèlent en tant que mère de trois enfants, immigrante au Canada, universitaire, femme de carrière, pacifiste et écrivaine.
Le jury du prix littéraire Émile-Ollivier a vu dans La mauvaise mère une œuvre lucide et authentique portée par une narration dynamique et une écriture très personnelle. Confessions touchantes d'une femme au destin parsemé d'échecs, de regrets et de victoires, ce récit sans complaisance propose un point de vue intime sur la maternité et les déchirements qu'impliquait la volonté d'exister comme femme et comme intellectuelle à une époque de domination masculine. La prose poétique, par moments télégraphique, de Mme Andersen fait écho à l'émotion de la narratrice et répond au besoin d'opérer certaines ellipses chronologiques dans ce parcours atypique qui se déploie sur trois continents, de l'après-guerre jusqu'à aujourd'hui.
Bas de vignette : "De gauche à droite : Madame Marguerite Andersen, Monsieur Conrad Ouellon, Madame Monique C. Cormier, Monsieur Roger Doiron, Madame Trèva Legault Cousineau, Madame Angéline Gionet, Madame Marie-Christine Koop, Monsieur Philippe Suinen, journal Le Droit. (Groupe CNW/Conseil supérieur de la langue française)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140925_C3217_PHOTO_FR_6014.jpg
SOURCE : Conseil supérieur de la langue française
Sources : Julie Adam, responsable des communications | Renseignements : Natalie Tremblay, conseillère en communications, Téléphone : 418 569‑5385, Courriel : [email protected] | Site Web : www.cslf.gouv.qc.ca | Philip Proulx, attaché de presse, Cabinet de la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Téléphone : 418 380‑2310, Félix Rhéaume, attaché de presse, Cabinet du ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, Téléphone : 418 646‑5950
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