Remplacement des logements expropriés du 780, Saint-Rémi - La Ville annonce une contribution de 1,6 M$ pour sauver un projet de logements abordables dans le Sud-Ouest
MONTRÉAL, le 28 avril 2015 /CNW Telbec/ - Coalition Montréal salue l'annonce par le conseil municipal d'une contribution de 1,6 M$ à l'OBNL Habitation 21 pour un projet d'habitation sociale sur la rue Ottawa, lequel assurera la construction de 103 logements, dont 60 à 70 logements pour famille, dans les Bassins du Nouveau Havre. « Je me réjouis que la Ville avance ces fonds pour assurer la réalisation du projet. Mon collègue Russell Copeman, responsable de l'habitation et du logement social au comité exécutif, a su faire les représentations nécessaires pour que ce projet essentiel à la communauté du Sud-Ouest aille de l'avant », a indiqué Benoit Dorais, chef de la 2e opposition (Coalition Montréal) et maire du Sud-Ouest.
Benoit Dorais déplore toutefois que le gouvernement du Québec n'ait pas assumé l'entièreté des coûts du projet. « Le ministère des Transports du Québec aurait dû prendre ses responsabilités et financer l'ensemble du projet de remplacement des logements qu'il a lui-même expropriés dans le cadre du réaménagement du complexe Turcot. C'était pourtant son engagement envers cette communauté déjà éprouvée », a-t-il ajouté.
Le MTQ a confirmé son engagement à financer le projet de remplacement du 780, Saint-Rémi, pour un montant de 14,5 M$, mais a refusé d'assumer la facture au-delà de ce montant, ce qui a freiné la réalisation du projet. « L'aide financière de Montréal aurait pu être affectée à d'autres projets de logements sociaux, dont la pénurie est flagrante dans la métropole. Je ne peux pas croire que dans un budget total de 3,57 milliards de dollars, le MTQ n'arrive pas à trouver 1,6 M$ pour remplir ses obligations à l'égard des personnes et familles expropriées », a commenté M. Dorais.
« Nous savions déjà que la voie choisie par Québec dans le dossier du logement social était celle du désengagement et du pelletage des coûts dans les municipalités. La Société d'habitation du Québec et les programmes de financement de logements abordables ont déjà écopé. Cela dit, refuser de payer lorsque vient le temps de compenser pour les expropriations dans le cadre de ses projets routiers, c'est franchement gênant. Il est grand temps que le gouvernement se ressaisisse et prenne ses responsabilités. Heureusement pour tous les citoyens expropriés qui attendent un logement dans leur arrondissement, il y a des gens à la Ville de Montréal qui sont là pour réparer les pots cassés », a conclu Benoit Dorais.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition
Virginie Harvey, Cell. 514 217-7040
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