Remplacement des voitures du métro de Montréal - L'ENTREPRISE ESPAGNOLE CAF
ÉVALUE LA VALEUR RÉELLE DU CONTRAT
MONTRÉAL, le 4 oct. /CNW Telbec/ - Les dirigeants de l'entreprise espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, S.A.) ont annoncé aujourd'hui qu'ils sont en mesure d'évaluer la valeur réelle du contrat lié au remplacement des voitures du métro de Montréal.
Ainsi, après avoir étudié en détail les spécifications de la Société de transport de Montréal, les dirigeants de CAF estiment que le contrat de remplacement des voitures de métro est de 1,43 million de dollars maximal par voiture. Il s'agirait donc d'un contrat d'une valeur maximale de 1,5 milliard de dollars pour 1053 voitures de métro, ou de 670 millions de dollars pour 468 voitures. A titre d'exemple, les voitures de métro de Santiago (Chili) ont été produites à 1,2 million de dollars.
En ce qui a trait à la décision du gouvernement du Québec d'avoir possible recours à une loi spéciale, CAF maintient que cela irait complètement à l'encontre des ententes et pratiques qui régissent le commerce international et enverrait à tous les partenaires économiques le signal que le Québec fait bande à part sur l'échiquier international.
Dans une lettre envoyée aujourd'hui au ministre des transports du Québec, les avocats de l'entreprise soulignent qu'il n'y a aucune raison que CAF soit traitée d'une manière aussi cavalière surtout dans le contexte d'une internationalisation accrue des relations commerciales.
« Il est très clair que la question de l'urgence pour passer outre au processus d'appel d'offres international ne peut être invoquée. Comme nous l'avons maintes fois répété, il est tout à fait possible pour CAF ou tout autre constructeur de voitures de métro de livrer les premières voitures de façon à respecter l'échéancier initial de la STM » a déclaré Jesus Esnaola, directeur général des affaires internationales de CAF. « De plus, CAF s'est engagée à respecter l'exigence de contenu local. Par conséquent, la création ou le maintien d'emplois reliés à cet important projet ne constitue pas, non plus, un argument qui peut légitimement être invoqué pour éliminer CAF du processus d'appel d'offres».
Au moment où le Québec, qui est le principal promoteur du libre échange avec l'Union Européenne, participe à la phase finale des négociations pour conclure un traité de libre échange, le message d'une loi spéciale pour écarter un concurrent étranger lance un message de protectionnisme apparent extrêmement négatif pour la poursuite des discussions.
Issu du Pays Basque, Espagne, CAF est très consciente des défis des régions et se montre respectueuse des réalités locales. CAF est une compagnie cotée à la Bourse de Madrid. Elle possède huit grands centres de production dans le monde, dont un dans l'état de New York. Son carnet de commande au 31 décembre 2009 s'élevait à 6.58 milliards de dollars canadiens. Des informations détaillées sur la compagnie sont disponibles à : www.caf.net
Renseignements:
Philippe Roy
Ryan Affaires publiques
(514) 531-4104
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