Remplacement des voitures du métro de Montréal - L'ENTREPRISE ESPAGNOLE CAF
ÉTONNÉE DE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
MONTRÉAL, le 30 sept. /CNW Telbec/ - Les dirigeants de l'entreprise espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, S.A.) se disent étonnés de la décision du gouvernement du Québec de suspendre temporairement l'appel d'offres pour le remplacement des voitures de métro de Montréal.
Dans une lettre envoyée aujourd'hui au premier ministre du Québec, dans laquelle ils demandent une rencontre rapidement, les représentants de CAF rappellent que l'entreprise espagnole a manifesté son intérêt de participer à l'appel d'offres international à la suite d'une invitation de la STM et du gouvernement du Québec. Ils ajoutent que CAF a toujours cru à la bonne foi des parties impliquées et à l'intégrité du processus en cours. Ils se disent donc très étonnés de la décision annoncée par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire de reporter le lancement de l'appel d'offres.
La décision de suspendre l'appel d'offres et d'éventuellement avoir recours à une loi spéciale ira complètement à l'encontre des ententes et pratiques qui régissent le commerce international et enverrait à tous les partenaires économiques le signal que le Québec fait bande à part sur l'échiquier international.
Au moment où le Québec, qui est le principal promoteur du libre échange avec l'Union Européenne, participe à la phase finale de négociation pour conclure un traité de libre échange, le message d'une loi spéciale pour écarter un concurrent étranger lance un message de protectionnisme apparent extrêmement négatif pour la poursuite des discussions.
«Nous croyons par ailleurs que la question de l'urgence pour passer outre au processus d'appel d'offres international ne peut être invoquée. Comme nous l'avons maintes fois répété, il est tout à fait possible pour CAF ou tout autre constructeur de voitures de métro de livrer les premières voitures de façon à respecter l'échéancier initial de la STM» a déclaré Jesus Esnaola, directeur général des affaires internationales de CAF. «De plus, CAF s'est engagée à respecter l'exigence de contenu local. Par conséquent, la création ou le maintien d'emploi relié à cet important projet ne constitue par un argument qui peut valablement être invoqué pour éliminer CAF du processus d'appel d'offres».
L'entreprise espagnole croit qu'il en va de l'intérêt public de procéder par appel d'offres, rappelle s'être qualifiée à la demande du gouvernement du Québec et soutient que l'on ne peut éliminer une partie du processus à 12 heures de la diffusion des documents d'appel d'offres sans s'interroger sérieusement sur les motifs d'une telle décision alors qu'aucun représentant du gouvernement ne soit entré en contact avec ses dirigeants.
Issu du Pays Basque, Espagne, CAF est très consciente des défis des régions et se montre respectueuse des réalités locales. CAF est une compagnie cotée à la Bourse de Madrid. Elle possède huit grands centres de production dans le monde, dont un dans l'état de New York. Son carnet de commande au 31 décembre 2009 s'élevait à 6.58 milliards de dollars canadiens. Des informations détaillées sur la compagnie sont disponibles à : www.caf.net
Renseignements:
Philippe Roy
Ryan Affaires publiques
(514) 531-4104
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