Rencontre à Lévis: des questions incontournables
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Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS)20 janv, 2010, 13:26 ET
MONTRÉAL, le 20 janv. /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec organise une rencontre sur les finances publiques et l'avenir économique du Québec sans avoir invité les représentants du réseau de la santé et des services sociaux. "Les milieux syndicaux, de l'emploi, des affaires et de l'éducation échangeront sur l'avenir économique et financier du Québec en l'absence du secteur dans lequel le gouvernement consacre près de la moitié du budget québécois et qui aurait pu contribuer à trouver des solutions", a déclaré Alex G Potter, président de l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux AQESSS.
Le réseau de la santé et des services sociaux est un secteur dont le dynamisme est au cœur même de l'économie du savoir; un secteur qui doit urgemment renouveler une part importante de ses 250 000 employés; un secteur qui, dans plusieurs régions du Québec, est le principal employeur.
"Si les participants à la rencontre de Lévis souhaitent aborder les grands défis que doit dès maintenant relever notre société, ils devront tenir compte du fait que les coûts de la santé et des services sociaux augmentent bon an mal an de près de 6 % alors que la croissance des revenus du gouvernement dépasse rarement la barre des 4 %, de poursuivre
Les solutions sont là
Il n'est pas nécessaire de rappeler ici les conséquences du vieillissement de la population, de la hausse des prix des médicaments et de l'apparition des nouvelles technologies sur la société québécoise. Les différentes commissions qui se sont penchées sur les finances du système de santé ont déjà été très éloquentes sur ces sujets. "Plusieurs des solutions qu'elles ont proposées, fort intéressantes, mais ignorées jusqu'à aujourd'hui, pourraient inspirer les délibérations des participants à la rencontre avec le premier ministre", a indiqué
Des budgets pour maintenir les services
Pour maintenir les services et les soins à leur niveau actuel, le réseau a besoin que ses budgets croissent chaque année entre 5 % et 6 %. Une augmentation moindre menace l'existence même de certains services. C'est sans compter qu'il faudrait développer davantage de services pour les personnes âgées, les jeunes en difficulté et leurs proches et améliorer l'accès à un médecin de famille.
"Si jamais le gouvernement actuel, dans sa volonté légitime de réduire son déficit et de revenir à l'équilibre budgétaire, fixait à 3,2 % la hausse des budgets de la santé et des services sociaux, cela se traduirait par une réduction de l'accessibilité, une désorganisation des services et une croissance des déficits des établissements. Souhaitons que ces questions soient abordées avec courage à Lévis cette semaine. Investir en santé, c'est investir dans l'avenir du Québec", a conclu
L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) représente 135 établissements publics, soit l'ensemble des centres hospitaliers, centres hospitaliers universitaires (CHU), centres hospitaliers affiliés (CHA), centres affiliés universitaires (CAU), instituts, centres de santé et de services sociaux (CSSS) et centres d'hébergement du Québec.
Renseignements: Martine Venne, Responsable des relations avec les médias, (514) 282-4252, Cell.: (514) 258-0022; www.aqesss.qc.ca; Source: AQESSS - Direction des communications et des affaires associatives
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