Rencontres des partenaires en éducation - Financement universitaire: non à
une nouvelle taxe, disent les PME
QUÉBEC, le 6 déc. /CNW Telbec/ - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) est fortement préoccupée par les propositions avancées en ateliers par certaines associations étudiantes lors des discussions sur le financement universitaire québécois qui se déroulent dans le cadre des « Rencontres des partenaires en éducation ». « Nos craintes que soit envisagée la solution facile, soit celle de refiler la facture aux propriétaires d'entreprises par le biais d'une nouvelle taxe sur la masse salariale, pour combler le manque à gagner des universités, ne doit pas a être retenue par la ministre de l'Éducation, Mme Line Beauchamp et son collègue des Finances, M. Raymond Bachand. Quand on pense que les PME sont les principales créatrices d'emploi au Québec et qu'elles sont les plus taxées au Canada alors qu'elles sont au cœur du dynamisme des régions, c'est un non-sens de penser leur faire payer une taxe additionelle! », a indiqué Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
La FCEI s'est dite d'accord avec une augmentation des frais de scolarité étalée sur quelques années. Cependant, l'accessibilité aux études universitaires doit absolument être préservée.
De plus, la FCEI estime qu'il serait davantage profitable de miser sur des mesures volontaires et incitatives pour stimuler l'implication dans le financement universitaire. « Cela, combiné à une hausse des frais de scolarité, nous apparaitrait comme étant des avenues profitables et équitables considérant que les PME assument actuellement plus que leur juste part dans le financement des universités par le biais des taxes et impôts et que les frais de scolarité au Québec sont nettement inférieurs à ceux du reste du Canada », a ajouté Mme Hébert.
Enfin, la FCEI considère que les universités doivent mettre en place des processus rigoureux de gestion de leurs budgets qui doivent être guidés par des indicateurs de performance permettant de maximiser l'impact des sommes supplémentaires qu'elles souhaitent recevoir sur la qualité de l'enseignement et la gestion. « Dans une perspective philanthropique, il est évident que la performance et la transparence doivent être au rendez-vous pour maintenir un bon lien de confiance », a conclu Mme Hébert.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) représente les intérêts des PME auprès des gouvernements. Elle regroupe 107 000 PME au Canada, dont 24 000 au Québec. La FCEI est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. |
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