René Lévesque avait raison, « les partis appelés à durer vieillissent mal et deviennent des machines opportunistes et calculatrices » : Les gens de Viau méritent mieux!
MONTRÉAL, le 5 nov. 2013 /CNW Telbec/ - C'est maintenant officiel, c'est l'ancien péquiste David Heurtel qui se présentera pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Viau. Patrick R. Bourgeois, le candidat d'Option nationale, compte le talonner durant la campagne afin que M. Heurtel explique aux citoyens s'il a bel et bien renié ses idées souverainistes du passé et pour quelles raisons il l'a fait.
David Heurtel a été attaché politique du premier ministre Bernard Landry alors que celui-ci faisait des pieds et des mains pour relancer le projet d'indépendance. L'équipe de M. Landry - dont faisait partie M. Heurtel, répétons-le - lui avait proposé la formule de l'indépendance au bout des 1000 jours. Objectif indépendantiste ambitieux s'il en était un à l'époque.
M. Heurtel semble être demeuré près de la famille péquiste jusqu'à tout dernièrement. Le printemps dernier il était question de le nommer à la tête de Tourisme Montréal, à la place de Charles Lapointe, le journal La Presse annonçait ainsi l'affaire : « Sympathisant péquiste pressenti à la tête de Tourisme Montréal » (2 mai 2013).
« Depuis le printemps, qu'est-ce qui aurait pu le faire changer d'avis à propos des libéraux? Les travaux de la commission Charbonneau? », a raillé M. Bourgeois.
Plus sérieusement, la question se pose à savoir si M. Heurtel, constatant la fragilité du gouvernement minoritaire de Pauline Marois et sachant qu'avec un changement de gouvernement viennent le grand ménage et l'attribution de fonctions importantes à des amis du parti, a préféré renier sa famille politique pour se présenter dans un château fort libéral. « À l'évidence, ce ne sont pas les défis qui font peur à M. Heurtel… », a ironisé M. Bourgeois.
Ce dernier a ajouté : « J'ai énormément de misère avec les retourneurs de veste pour des questions d'opportunisme. Dans la vie, lorsqu'on fait de la politique, ça prend un minimum de cohérence. Je crois que les gens en ont vraiment assez du manque d'authenticité des personnes qui se lancent en politique, ça passe du PQ au PLQ, sans aucun remords de conscience. C'est dégueulasse. Heureusement qu'il y a autre chose, dans notre paysage politique, que des vieux partis usés jusqu'à la corde et intellectuellement malhonnêtes ».
Le citoyen Patrick R. Bourgeois n'a quant à lui jamais dévié de son objectif de liberté pour le peuple d'ici. Il milite pour l'indépendance de son pays depuis 1995. Il a travaillé avec Jacques Parizeau et Pierre Falardeau, pour ne nommer que ceux-là.
Un passé inquiétant pour un gestionnaire
En 2002, en pleine crise du lobbyisme, le vérificateur général du Québec, Guy Breton, dénonçait la Société des événements majeurs internationaux (SEMIQ). Cette créature du régime péquiste contrôlait 30 millions $ qui étaient soustraits à l'examen de l'Assemblée nationale. Elle était dirigée par David Heurtel.
Les compagnies qui recevaient de l'argent par l'entremise du SEMIQ devaient accorder une ristourne de 1,5 % à la firme de lobbying Oxygène 9, ce qui constitue le petit scandale des commandites péquiste.
M. Heurtel, nouvellement atterri dans la famille libérale, s'était à l'époque méritée les foudres de l'ancienne ministre de la Culture libérale Liza Frulla : « Cette subvention de 30 millions, c'est un scandale, juge Mme Frulla, aujourd'hui animatrice à Radio-Canada. C'est de l'argent versé par-dessus le ministère de la Culture, hors normes. Les fonds sont gérés par un conseil d'administration formé de gens impliqués [dans les événements subventionnés]. Ça, je trouve ça très spécial. Ils sont parties prenantes. C'est incongru, inacceptable dans la gestion de l'administration publique et très difficile à expliquer. » (Le Devoir, 14 février 2002).
La majorité des bénéficiaires de la générosité dissimulée du SEMIQ étaient le Festival Juste pour rire, le Festival de jazz, le Carnaval de Québec, le Mondial des cultures de Drummondville et le Festival international de Lanaudière. Il faut savoir que les dirigeants du Festival Juste pour rire, Gilbert Rozon et Pierre-Marc Johnson, étaient et sont toujours des amis de M. Heurtel. Quelques années plus tard, après avoir accordé bien des subventions à l'entreprise de ses amis, M. Heurtel entrera au service de la famille Juste pour rire. « N'y a-t-il pas là un grave conflit d'intérêts? », s'est questionné le citoyen candidat Patrick R. Bourgeois qui ajouta : « Étonnant tout ça quand même, comme si les libéraux n'avaient pas déjà suffisamment de scandales dans leur propre cour voilà qu'ils importent en plus ceux du Parti Québécois. Plus que jamais, c'est bonnet blanc blanc bonnet avec les vieux partis! »
« Il est temps d'envoyer des gens de convictions qui ne vont pas à l'Assemblée nationale pour faire carrière. Patrick R. Bourgeois est l'un de ceux que nous devons y envoyer », a conclu Sol Zanetti, chef d'Option nationale.
SOURCE : Option nationale
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