Renouvellement des conventions collectives dans le secteur public: le Conseil
du patronat du Québec soutient l'approche du gouvernement
MONTRÉAL, le 30 nov. /CNW Telbec/ - Dans le contexte d'incertitude économique que l'on connaît présentement, il serait irresponsable d'accorder à court terme des augmentations de la rémunération globale dont la facture additionnelle serait refilée aux payeurs de taxes et aux générations futures. Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) appuie donc fermement la volonté du gouvernement du Québec d'axer les négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public sur une plus grande flexibilité dans l'organisation du travail et appelle les syndicats du secteur public à la coopération et au dialogue avec la partie patronale.
"L'approche du gouvernement est la bonne : le maintien de la qualité des services publics requiert une plus grande souplesse de gestion; pas seulement une augmentation de la rémunération. La négociation qui s'amorce doit permettre d'en arriver à une plus grande flexibilité en introduisant des nouvelles façons de faire axées sur la performance et la productivité", a réagi le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval.
Pas d'augmentation "mur à mur"
Le CPQ estime que l'éventuelle augmentation de la rémunération ne devrait pas être accordée de façon "mur à mur", mais devrait plutôt faire l'objet d'une analyse au regard des besoins réels en matière de qualité des services publics.
"Certains services sont vraisemblablement plus touchés que d'autres par le défi des pénuries et de la rétention de la main-d'œuvre évoqué par les syndicats. Les employés de ces services devraient avoir priorité sur ceux où l'enjeu est moins criant", a commenté M. Dorval.
Richesse partagée
Le CPQ souhaite par ailleurs que le fruit de la croissance de la richesse collective ne soit pas entièrement consacré à l'augmentation des salaires des employés de l'État.
"Tout en assurant le maintien de services publics de qualité, le gouvernement doit aussi tenir compte d'autres enjeux, notamment du poids élevé de la dette publique québécoise auquel il faudra éventuellement s'attaquer pour éviter de refiler la facture aux générations futures. Une fois que nous seront revenus à l'équilibre budgétaire, il faudra aussi penser aux contribuables qui auront vu leur fardeau fiscal augmenter pour faire face à la crise des finances publiques", conclut le président du CPQ.
Le Conseil du patronat du Québec (CPQ), en plus de regrouper plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
Renseignements: Patrick Leblanc, Vice-président - Communications, (514) 571-6400 (cell.)
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