Rente d'invalidité pour les personnes vraiment inaptes à l'emploi - Le ministre doit mettre en place un véritable « chantier de réflexion », tel que le demande l'OPHQ
QUÉBEC, le 26 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Rimouski et porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté, de solidarité et d'économie sociale, Harold LeBel, déplore que le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, ait refusé de donner suite à la pétition déposée le 16 septembre dernier demandant la création d'une rente d'invalidité pour les personnes vraiment inaptes à l'emploi.
« Cette semaine, les libéraux siégeant à la Commission de l'économie et du travail ont refusé d'entendre les personnes handicapées, sous prétexte que le ministre Blais allait bientôt les rencontrer, comme il l'avait dit. Au lendemain de ce refus de la Commission, voilà que le même ministre rejette les demandes des personnes handicapées. Pourtant, il s'était engagé, devant les porteurs de la pétition, à entreprendre une "discussion" pour mieux comprendre leur situation. C'est vraiment désolant. C'est un manque de respect que je n'ose pas commenter », a déclaré Harold LeBel.
Le ministre Blais base sa décision sur un manque d'appui de l'Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) et de la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN). Pourtant, l'OPHQ avait saisi le message des pétitionnaires; selon lui, « la pétition met en lumière un problème connu mais qui doit être soigneusement analysé au plan des coûts et de la définition des critères d'admissibilité (…). [L]'Office suggère que soit mené un chantier de réflexion duquel pourraient émerger différentes pistes de solution ». Pour sa part, la COPHAN déclarait que « pour les personnes ayant des contraintes à l'emploi, il est temps que l'État québécois agisse. En concertation avec nous, le gouvernement doit régler ce problème et montrer dès aujourd'hui sa détermination en commençant par assouplir le programme de solidarité sociale ».
« Je dis au Collectif pour une pension d'invalidité de ne pas lâcher. Je vais analyser les moyens parlementaires auxquels je peux avoir recours pour relancer ce dossier. Les gens qui ont mis en lumière des réalités de vie aussi difficiles que celles qui nous ont été démontrées avec émotion méritent d'être écoutés. Ceux et celles qui ont signé la pétition sont en droit d'espérer autre chose que cette décevante réponse du ministre Blais. Celui‑ci doit mettre en place un véritable ʺchantier de réflexionʺ, tel que le demande l'OPHQ », a conclu Harold LeBel.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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