Rentrée parlementaire à Québec : Des étudiants de la FECQ et de la FEUQ meurent symboliquement devant l'Assemblée nationale
MONTRÉAL, le 14 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Des étudiants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire Québec (FEUQ) ont souligné la rentrée parlementaire à Québec en mourant symboliquement dans la neige afin de dénoncer la hausse de 1625 $ des frais de scolarité de Jean Charest. De plus, ils ont reçu l'appui de divers représentants de l'opposition qui ont tenu à assister à la démonstration.
« Le gouvernement libéral de Jean Charest poursuit sa mise à sac de l'accessibilité aux études en augmentant drastiquement les frais de scolarité. Cette décision va heurter de plein fouet les étudiants et les familles à faibles et moyens revenus. De plus en plus d'études soulignent les conséquences néfastes qu'aurait la hausse de 1625 $. Est-ce que le gouvernement peut arrêter de nier la réalité et revenir à la raison ? », a exigé Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
En effet, de nombreux groupes de recherche, autant le centre de recherche Simone-de-Beauvoir de l'Université Concordia que le comité d'accessibilité financière aux études de l'Université du Québec ont démontré les conséquences négatives qu'aurait la hausse sur les populations étudiantes plus à risques. Et ce n'est pas les mesures d'ajustement du programme de prêts et bourses qui éviteront une réduction de l'accessibilité. À peine un étudiant sur trois a accès au programme et, de ceux-ci, seulement un tiers ne verra pas leur endettement augmenter. Pour tous les autres, principalement issus de la classe moyenne, il n'y a aucune aide ; ils sont livrés à eux-mêmes.
« Nous avons affaire à un gouvernement irresponsable qui a une vision à courte vue et qui n'évalue pas les conséquences de ses actes. Jean Charest est en train de sacrifier les étudiants et leurs familles, d'hypothéquer l'avenir du Québec et tout ça, pour mettre en place son plan idéologique. Pour les étudiants cette hausse est inadmissible et elle ne passera pas ! », promet Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
La pression s'accentue sur le gouvernement alors que des mouvements de grève démarrent et que de nombreuses associations ont entrepris de consulter leurs membres sur la possibilité de recourir à ce moyen de pression. « Les étudiants en ont ras le bol de l'arrogance du gouvernement Charest. Depuis plus d'un an, ils ont multiplié les études et la mobilisation et, pour tout résultat, ils se sont butés à un gouvernement borné. Les étudiants vont prendre les moyens qu'il faut pour faire reculer Jean Charest et arrêter la hausse de 1625 $ des frais de scolarité », concluent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.
Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected]
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats
Partager cet article